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Per camins - Cheminements - Joan-Pau Creissac

L-9782857922087

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Per camins - Cheminements - Joan-Pau Creissac. Vignes du bas pays ou pelouses du Causse, le poète marche dans son pays et tente d’exprimer l’émotion de l’instant, la sensation éphémère, le sentiment qui se trouve trop à l’étroit dans le cœur et le dilate aux dimensions de l’infini. Collection Paul Froment, Fédérop.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2012
Pages120
Format15 x 21 cm
DistributeurFédérop
LabelCollection Paul Froment
ISBN978-2-85792-208-7

Plus d'infos

Per camins - Cheminements - Joan-Pau Creissac


Poèmes traduits de l'occitan par l'auteur et Jean-Guilhem Rouquette.


Vignes du bas pays ou pelouses du Causse, le poète marche dans son pays et tente d’exprimer l’émotion de l’instant, la sensation éphémère, le sentiment qui se trouve trop à l’étroit dans le cœur et le dilate aux dimensions de l’infini. Le titre nous en avertit : la marche, condition et image de l’écriture, est le fil conducteur du recueil. Or toute marche est quête.

La quête poétique de Joan-Pau Creissac est ambitieuse dans son projet et humble dans sa forme : poésie énumérative et litanique, pas après pas, répertoire des choses à portée de main, des émotions à portée de cœur. Que le poète se parle à lui-même, qu’il interpelle les paysages comme s’ils avaient une âme (l’Aigoual, le Rhône) ou invoque en demi-confidence d’évanescents destinataires, le poème est un fragment de monologue intérieur au tu omniprésent.

Après Correspondéncias, paru voici plus de vingt ans aux mêmes éditions, Per camins est lui aussi un inventaire du monde, mais teinté cette fois-ci de mélancolie, d’inquiétude et de doute, comme si « le lieu de culture et de poésie » auquel aspire le poète était ressenti comme définitivement utopique :
          La terre te parle
          les paroles cependant s’éteignent.
          Nous restera-t-il seulement la mémoire ?
Jean-Claude Forêt


Édition bilingue occitan-français.

Collection Paul Froment, éditions Fédérop.


L'auteur:

Joan-Pau Creissac, né en 1955 à Montpellier, vigneron coopérateur à Montpeyroux, village en piémont du Causse du Larzac, est l’un des animateurs des éditions JORN fondées en 1980, consacrées à la poésie occitane contemporaine. Il a publié un recueil de poèmes en 1988, "Correspondéncia", paru aux éditions FEDEROP . Lauréat du Prix Jaufre Rudel en 1989, membre du Pen Club de Langue d’Oc. Son recueil "Per Camins", "Cheminements" lui aussi publié aux éditions Fédérop, a obtenu le Prix Paul Froment 2012.



Extrait:


« De qué dire » / « Que pouvons-nous dire » (Per camins / Cheminements, p. 104-105) :

Es lo silenci
Un silenci poblat
[…]
Nòstres mòrts
Vivon en nosautres
Demòran dins nòstre còs

C’est le silence
Un silence peuplé
Attentif
[…]
Nos morts
Vivent en nous
Ils demeurent dans notre corps


Articles de presse :

        […] La paraula, per Creissac, es consciéncia e mai que mai matèria posada au passatge perpetuau que representa la vida, en confrontacion ambé lei païsatges trevats e leis èstres rescontrats, aimats ò pas qu'’trevists.
        […] L’imatge dei camins es pas dins aqueu libre solament un imatge : la realitat de la vida coma vai s’i confond ambé la dinamica dau poèma, dins un movement d'’mpatia ont lo legeire se sentís eu tanben present, e pertocat de fons a cima per una votz qu’a leu fach de venir sieuna. Una votz d’una accessibilitat totala, a l’auçada de l’umana condicion.
Extrait de l'article de Felip Gardy, publié dans le numéro 102-103 de la revue Oc.

Lo camin desencantat de Joan-Pau Creissac

       “Emai se’n defenda, Joan-Pau Creissac es un poèta-obrièr. Sa poësia populara, amb un lengatge simple, parla al saberut coma al profane. Emai òm visca pas tots dins lo nòrd d’Erau, l’evocacion que fa de son país de la Serrana e de sas vinhas dins lo parçan de Montpeirós nos parlan. Pas besonh d’Olimp, de Parnàs o de qualque autra floridura, son estile dirècte nos restituís son sentiment amb fidelitat. Son sentiment pertocarà son environament dirècte, son rapòrt a 1’autre e subretot una quista de l’universal qu’es mai de bon complir qu’òm pòt creire. Es tanben un sentiment tanlèu gaujós tanlèu desencantat, fàcia a una civilizacion que s’evapora dapasset jos sos uèlhs.”                
Article de Clamenç Pech, publié dans La Setmana (19-25/10/2012)



Per Camins : une musique pour dire les choses, des couleurs disposées comme des sons et où résonne la vie en multiples échos, les cheminements d’un poète, Joan−Pau Creissac, imprimés comme ses pas sur le monde : « Je suis l’ombre qui plane Dans l’arcure du ciel Je suis la mémoire endormie Je suis la trace solitaire Le pas qui s’efface » …

Per Camins : des mots pour dire une nostalgie, le chagrin d’un arrachement de l’homme à la terre par un cruel oubli, celui de l’essentiel :

« De siècle en siècle
Se passe entre hommes
Ce sentiment profond
D’appartenance à la terre ».

 

Per Camins : des mots pour dire le désarroi d’un attachement, comme le vent du nord qui « Hurle et poignarde ». « Sais−je encore parler de la vigne ? » s’inquiète le poète. La vigne enroule sa liane autour du cœur de l’homme, en coupe le souflle  mais le révèle aussi, en même temps. « Il faudrait que je m’éloigne » écrit−il, afin de voir à nouveau « la diaprure des vignes à ses pieds ».

Per Camins : deux langues jumelles, en miroir, révélant chacune les intimes secrets de l’autre, dont il faut s’éloigner afin d’en percevoir l’âme rebelle, réveillée par le duo des chants.  Joan−Pau Creissac écrit en langue occitane, dont il livre ici la traduction avec Jean−Guilhem Rouquette. Un cheminement s’instaure au rythme du  double itinéraire des mots.

Per Camins : la Poésie contre l’uniformité, contre les musts et les « ce qu’il faut voir et penser ». L’essence des choses mise en lumière par l’immense richesse des verbes et des sons, de la simple rudesse à la suavité sauvage.

Article d'Anne DUPREZ.


Présentation par l'auteur:

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Per camins - Cheminements - Joan-Pau Creissac. Vignes du bas pays ou pelouses du Causse, le poète marche dans son pays et tente d’exprimer l’émotion de l’instant, la sensation éphémère, le sentiment qui se trouve trop à l’étroit dans le cœur et le dilate aux dimensions de l’infini. Collection Paul Froment, Fédérop.

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