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Vingt lettres sur l'histoire, À ces cons de Français et ces couillons d'Occitans - Robert Lafont

L-9782859270858

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À ces cons de Français et ces couillons d'Occitans - Les Vingt lettres sur l'histoire de Robert Lafont n’épargnent personne: les cons sont du coté de l’État souverain englué dans sa superbe, et les couillons sont du coté des Occitans. Ce sont des innocents. Éditions Vent Terral.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2005
LangueFrançais
Pages160
Format16 x 24 cm
DistributeurVent Terral
ISBN2-85927-085-x

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Vingt lettres sur l'histoire, À ces cons de Français et ces couillons d'Occitans - Robert Lafont


À l’intention de tous, les portraits critiques de trois « sauveurs » accusés d’avoir bâti leur gloire sur l’abandon de la France : Pétain, de Gaulle, Mitterrand. En contrepoint, et par l’un de ses principaux acteurs, l’histoire récente d’une revendication occitane aujourd’hui confrontée aux échéances de la mondialisation et d’une Europe en crise.


Éditions Vent Terral.


Extrait:

L’occitanisme doit se garder de deux écueils. Du culturalisme pur qui lui ferait croire qu’en défendant une langue et la culture quelle enveloppe il se fait entendre d’une société. Et de se prendre pour cette société. Abandonner à lui-même il est capable de bien des sottises : De rêver que l’indépendance se gagne à coup de gueule, ou inversement, comme quelques bouffons d’aujourd’hui, de croire qu’il va sauver la France à coups de culture occitane ; …

Je me suis mis à écouter une nouvelle génération d’occitanistes entre vingt et trente ans, qui taille dans la langue que je lui ai enseigné le parler de ses journées, qui parle aussi peu dialectalement que possible, ne sait plus le patois. Mais qui parle tout le temps un langage qui sait tout dire …

La France, l’Occitanie seront, sont déjà multiculturelles. Quelles restent multilingues, c’est la démocratie. Mais qu’en Occitanie, Une Occitanie libre et adulte, que l’occitan soit là pour donner raison à tout le monde et à tous le sens même d’un destin collectif.


Article de presse:

Ses « vingt lettres sur l’histoire » n’épargnent personne.
-          les cons sont du coté de l’État souverain englué dans sa superbe
-          les couillons sont du coté des Occitans. Ce sont des innocents.
Pour ces Messieurs de France, « j’aurais vécu le pied à l’étrier en tirant sur les rênes »
Pour les frères Occitans «  dans nos défaites, vous avez votre part de sottises ».
 
Robert Lafont sera toujours du coté des peuples meurtris, colonisés, privés d’histoire, interdits de langues non seulement en Occitanie ou en Bretagne mais dans toutes les régions du monde. Ses leçons Européennes nous apprennent que le destin perdu de l’Occitanie n’est pas un accident de l’histoire mais inscrit dans un vaste mouvement de globalisation de l’économie et de centralisation du pouvoir. Bien d’autres régions, en France et ailleurs, ont connu le même destin. Dans le combat qui n’aurait jamais du avoir lieu entre économie et culture, c’est toujours l’économie qui gagne.
 
Ses « vingt lettres sur l’histoire », après, dix ans plus tôt, son « La Nation, l’État, les Régions » de 1993, sont publiées alors que le monde est entré dans une mondialisation sans limite dominée par un capitalisme financier, la recherche de la rentabilité du capital à court terme, la cupidité des uns et l’ignorance des autres. Ce formidable élargissement du monde, engagé par un accroissement considérable des mobilités, facilité par les outils modernes de communication aurait pu être une chance : celle de connaître et partager toutes les cultures du monde. Ce ne fût pas le cas. Bien au contraire, la mondialisation a facilité la disparition des territoires de la culture pour ne connaître que ceux de la finance. L’arrivée sur la scène internationale de pays émergents comme le Chine, l’Inde, le Brésil ou la Russie s’est accompagnée pour les peuples de ces pays de la disparition de leur identité. Le productiviste, la recherche de la compétitivité à tout prix quelles que soient ses conséquences sociales ou simplement humaines, la place accordée aux systèmes boursiers et financiers  sont devenues des valeurs universelles. Plus personne n’y échappe. On peut même se demander si les Etats et encore davantage les Régions ont encore un sens économique..
 
Cette mondialisation qui érige en références la spéculation, qui uniformise les comportements, qui unifie les consommations, qui fait converger les modes de vie vers Mac Do ou Coca Cola dans les coins les plus reculés de la planète n’était pas le monde de Robert Lafont. Le risque est grand, comme les évènements récents sont venus le rappeler, de la disparition rapide des territoires eux-mêmes devenus de simples lieux de redéploiement du capitalisme mondial alors que les Etats ne contrôlent plus rien. La remise en cause de l’Etat Nation ne sera pas le fait de la montée du pouvoir des régions, de la décentralisation ou de la volonté des collectivités territoriales mais bien celui d’un système économique qui s’est retrouvé en 1989 en situation de monopole après la chute des économies socialistes sans qu’aucune autre alternative ne soit proposée à des peuples qui ont perdu, avec leur histoire et leur langue, leur solidarité.


Article de Philippe Langevin, paru dans Aquo d'aqui le 6 avril 2013.

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À ces cons de Français et ces couillons d'Occitans - Les Vingt lettres sur l'histoire de Robert Lafont n’épargnent personne: les cons sont du coté de l’État souverain englué dans sa superbe, et les couillons sont du coté des Occitans. Ce sont des innocents. Éditions Vent Terral.

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