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La mar quand i es pas - Absence de la mer - Joan-Pèire Tardiu. Poëmas avec une version française de Denis Montebello. Recueil de quatre moments clés d’un itinéraire où l’écriture, à travers l’exploration méthodique d’une géométrie des mots et des silences, fixe comme sur autant de photographies sonores les traits de ses paysages. Jorn.
Type | Broché |
Année | 1997 |
Langue | Français + Occitan Languedocien |
Pages | 196 |
Format | 14 x 22,5 |
Distributeur | Jorn |
ISBN | 2-905213-12-4 |
La mar quand i es pas - Absence de la mer - Jean-Pierre Tardif
Poëmas avec une version française de Denis Montebello.
Depuis Paraulas als quatre vents (1972) et surtout Jorns dobèrts (1977), premiers recueils d’une œuvre demeurée trop confidentielle, la voix poétique de Jean-Pierre Tardif n’a pas cessé de tracer son chemin de parole. Récemment, avec le peintre et poète Jaumes Privat, Tardif nous a donné à lire, en de rares et d’autant plus précieux exemplaires, Lo defòra endedins, une suite graphique à deux chants et quatre mains pour une seule et même prose du temps et de l’espace.
La mar quand i es pas (Absence de la mer) réunit pour la première fois dans un volume plus épais que de coutume quatre moments clés d’un itinéraire où l’écriture, à travers l’exploration méthodique d’une géométrie des mots et des silences, fixe comme sur autant de photographies sonores les traits de ses paysages. Au-delà du langage, mais en lui pleinement, un territoire prend forme, des limites apparaissent et disparaissent, des directions et des échafaudages organisent un espace à la fois improbable et plus réel que la réalité.
Une version française de Denis Montebello fait écho et contrepoint graphique aux écritures en occitan qui l’on suscitée.
Éditions Jorn.
L'auteur:
Jean-Pierre Tardif est né en 1954 à Lacaussade (Lot-et-Garonne). Il a en partie hérité l’occitan, dans son pays d’origine : « A Lacaussade, dans les années 60-70, j’ai toujours entendu l’occitan autour de moi. Du côté de ma mère, c’était la seule langue employée. A la maison, cependant, nous ne parlions que français, car mon père était originaire de la Loire. » Il en a connu ensuite la forme littéraire, du lycée de Villeneuve-sur-Lot à la Faculté des Lettres de Toulouse. Bien avant, toutefois, la véritable étincelle fur pour lui sa rencontre avec Marceau Esquieu, à l’occasion d’une veillée occitane, clef qui lui ouvrit la lecture des troubadours et de Mistral.
En 1975, il fonde à Toulouse, avec le récemment disparu Patrice Thierry, la revue L’Ether Vague, et collabore à Oracle (Poitiers) et à Oc, dont il devient le rédacteur en chef adjoint. En 1977, il reçoit le Prix Paul Froment pour son recueil de poèmes Jorns dobèrts. Les voyages en Afrique du Nord et en Espagne (pays dont les cultures l’attirent beaucoup) ; le plurilinguisme (il parle couramment le français, l’occitan et l’espagnol, mais aussi l’italien et possède des éléments de l’arabe du Maghreb) ; une importante œuvre de traduction (Tardif a, entre autres, diffusé le premier les textes de l’italien Federigo Tozzi en France) reflètent cette exigence fondamentale d’interculturalité.
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