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Auteurs/Artistes

Folco de Baroncelli, Lou Marqués 1883 - 1923 - Serge Migoule

L-9791092826890

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Folco de Baroncelli, Lou Marqués 1883 - 1923 - Serge Migoule. Éditions de la Fenestrelle.

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Fiche de données

TypeBroché
LangueFrançais + Occitan Provençal
Pages184
Format21 x 29,7 cm
DistributeurÉditions de la Fenestrelle
ISBN979-10-92826-89-0

Plus d'infos

Folco de Baroncelli, Lou Marqués 1883 - 1923 - Serge Migoule


Serge Migoule est né à Clarensac, dans cette plaine vaunageole où les fêtes qui ont marqué son enfance et sa jeunesse étaient placées sous le signe de la bouvine.

Il se souvient du temps, désormais révolu, où depuis les pâturages camarguais, les taureaux encadrés par les gardians, étaient conduits par la route jusqu’aux villages où   les fêtes patronales battaient leur plein à l’arrivée de l’été.

Sa passion pour les taureaux l’a conduit à s’intéresser à cette figure emblématique  de la Camargue, le Marquis Folco de Baroncelli-Javon. Il a rassemblé des centaines de photographies, mettant à profit les archives du Palais du Roure, demeure avignonnaise des Baroncelli, dont Jeanne de Flandreysy avait fait un centre de culture, y accueillant des amis écrivains et y rassemblant une importante documentation.

En 2012, Serge Migoule a exposé pour la première fois une partie de sa collection à Langlade puis dans la magnifique chapelle des Jésuites à Nîmes. Devant le succès de ces expositions, d’autres localités gardoises ont tenu à montrer cette impressionnante collection de photos.

Dans cet ouvrage, il nous fait partager sa passion et met à notre disposition le fruit d’un long et patient travail, travail de mémoire et travail ethnographique qui apporte un bel éclairage sur les mœurs et les coutumes de notre région.

«… J’ai voué ma vie à un idéal : la Provence, et je n’ai embrassé mon métier que pour mieux servir cet idéal, pour me trouver plus près du peuple provençal, pour mieux arriver jusqu’à son coeur et pour mieux l’aider à sauver son passé de gloire, sa langue et ses coutumes.
C’est vous dire que je ne puis considérer ma profession comme une affaire dans le vrai sens du mot : il faut qu’une fois ma vie gagnée, le surplus de mon énergie, de mon travail et de celui de mes taureaux et de mes chevaux passe à la propagande provençale… »
(Lettre de Folco de Baroncelli écrite le 17 février 1920 à Pierre Pouly, manadier à Arles)


Éditions de la Fenestrelle.


L'auteur:

Serge Migoule est né en 1951 à Clarensac , dans cette plaine vaunageole où les fêtes qui ont marqué son enfance et sa jeunesse étaient placées sous le signe de la bouvine.
Après avoir consacré sa carrière de pompier professionnel au service des autres, il œuvre à faire connaître et à partager à un large public, sa passion pour les mœurs et traditions de notre région et particulièrement celles de la bouvine. Il fut membre du Club Taurin l’Escapaïre pendant plus de trente années. Il est l’auteur d’un premier ouvrage sur son village « Clarensac d’autrefois » où il a réuni plus de 250 photos. Il réalise également des expositions de photos anciennes sur Folco de Baroncelli-Javon et la Camargue.

Il se souvient du temps, désormais révolu, où depuis les pâturages camarguais, les taureaux encadrés par les gardians, étaient conduits par la route jusqu'aux villages où les fêtes patronales battaient leur plein à l'arrivée de l'été.
Sa passion pour les taureaux l'a conduit à s'intéresser à cette figure emblématique de la Camargue, le Marquis Folco de Baroncelli Javon. Il a rassemblé des centaines de photographies, mettant à profit les archives du Palais du Roure, demeure avignonnaise des Baroncelli, dont Jeanne de Flandreysy avait fait un centre de culture, y accueillant des amis écrivains et y rassemblant une importante documentation.
En 2012, Serge Migoule a exposé pour la première fois une partie de sa collection à Langlade puis dans la magnifique chapelle des Jésuites à Nîmes. Devant le succès de ces expositions, d'autres localités gardoises ont tenu à montrer cette impressionnante collection de photos.
Dans cet ouvrage, il nous fait partager sa passion et met à notre disposition le fruit d'un long et patient travail, travail de mémoire et travail ethnographique qui apporte un bel éclairage sur les moeurs et les coutumes de notre région.
Serge Migoule est né en 1951 à Clarensac où il vit toujours. Après avoir consacré sa carrière de pompier professionnel au service des autres, il oeuvre à faire connaître et à partager à un large public, sa passion pour les moeurs et traditions de notre région et particulièrement celles de la bouvine. Il fut membre du Club Taurin l'Escapafre pendant plus de trente années.
Il est l'auteur d'un premier ouvrage sur son village « Clarensac d'autrefois » où il a réuni plus de 250 photos. Il réalise également des expositions de photos anciennes sur Folco de Baroncelli-Javon et la Camargue.



Extrait:

La famille Baroncelli
Originaires de Florence, les Baroncelli quittent l'Italie en 1365 pour s'exiler en Avignon où is deviennent les banquiers des papes lorsque ceux-ci doivent s'y installer en 1309 pour fuir les troubles politiques qui secouent l'Italie ! De prêts en intérêts, les papes ne peuvent rembourser leurs emprunts auprès des Baroncelli. La famille est alliée au pape Jules II par le mariage de sa nièce Sixte de la Rovère à Julien de Baroncelli, alliance dont le souvenir est écrit dans la pierre au froton de la porte d'entrée du Palais. C'est ainsi qu'en 1514, les papes s'acquittent de leurs dettes (2 500 ducats) en offrant aux Baroncelli le marquisat de Javon, près de Murs (Vaucluse), dans le docèse de Carpentras. Depuis le nom de Javon est associé à celui de Baroncelli.
La famille habite le Palais du Roure, autrefois hôtel de Baroncelli Javon, depuis des générations. Le 14 septembre 1868, le marquis Raymond de Baroncelli, directeur du télégraphe d'Aix-en-Provence épouse à Bouillargues, Henriette de Chazelles-Lussac. De cette union naîtront treize enfants dont Folco, né le 1er novembre 1869 à Aix-en-Provence, sera l'aîné. Baptisé le 6 janvier 1870, en l'église de Saint-Jean-de-Malte d'Aix-en-Provence, il a pour parrain son grand-père Gabriel et pour marraine, sa grand-mère Lucie de Chazelles-Lussac. L'acte de baptême porte les signatures de toute la noblesse régionale.


Sa jeunesse
Si le Palais du Roure berce ses premières années, dès son plus jeune âge, il passe ses vacances chez sa grand-mère maternelle, Lucie de Chazelles-Lussac (née de Joly Clerc), qui est propriétaire du mas de Laiaud sur la commune de Bouillargues, appelé aussi mas de Belle-Côte. Une enfance unprégnée de culture méridionale prodiguée par sa grand-mère qui lui apprend le provençal, langue que cette famille aristocratique souhaite maintenir face à la conquête du français et malgré ce qui est une véritable hérésie à l'époque où cette langue ne peut être que celle du peuple. Une enfance immergée dans la vie camarguaise, bercée par les anecdotes que lui racontait Casimir, un vieux gardian avec lequel il s'était lié d'amitié. Les courses de taureaux et les ferrades auxquelles il assiste i Gigues-Mortes et lors des fêtes de Bouillargues ancrent un peu plus en lui cette passion qu'il manifestera pour la Camargue. Une anecdote qui s'est déroulée pendant l'été 1875, laisse présager son intérêt pour les taureaux :
Comme chaque année, les gardians viennent au mas pour dépiquer le blé et le jeune Folco aime assister au spectacle des chevaux foulant l'aire, mais son intérêt est aussi attiré par « les 7 têtes destinées aux courses de cocardes de Bouillargues (car en Provence on préfère ces courses aux mises à mort) que des gardians galopant à un train d'enfer, viennent d'enfermer dans la cour du mas de Laïaud, autre nom de Belle-Côte. Arrivé par l'escalier des cuisines, dont il a laissé la porte béante derrière lui, l'enfant, muni d'une baguette de saule, voudrait bien atteindre les bêtes que ses oncles, encore à cheval, surveillent de près. N'y tenant plus, il ouvre le loquet de la grille et pénètre dans la cour. Une vachette, prompte à entrevoir cette chance d'évasion, se précipite,

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