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Raconte meravihous de Prouvènço - Contes merveilleux de Provence, recueillis par Mireille Couston et Jean-Michel Jausseran, édition bilingue (occitan provençal et français), L’aucèu libre.
Type | Broché |
Année | 2017 |
Langue | Français + Occitan Provençal |
Pages | 168 |
Format | 12 x 21 cm |
Distributeur | L'aucèu libre |
ISBN | 978-2-917111-44-4 |
Raconte meravihous de Prouvènço - Mireille Couston et Jean-Michel Jausseran
Recueil de contes merveilleux de Provence, recueillis par Mireille Couston et Jean-Michel Jausseran
Un coup d’œil aux sommaires suffira à révéler le triple mérite des recueils de Mireille Couston et Jean-Michel Jausseran : ils présentent un panel représentatif des genres concernés, mises en bouche cuisinées avec art et dont les morceaux ont été savamment choisis.
Un premier volume "Raconte de Prouvènço" est également disponible ici.
Les deux volumes forment une belle anthologie !
L’aucèu libre, 2017, édition bilingue (occitan provençal et français).
4ième de couverture:
Les écrivains provençaux ont bien compris qu'une véritable langue littéraire se devait de ne pas négliger la prose, la langue telle qu'elle était pratiquée et parlée dans la vie quotidienne. Au début, ces textes étaient le plus souvent assez courts, d'autant qu'ils paraissaient dans des revues ou des publications périodiques ou régulières telles que L'Armana Prouvençau. Plus tard, il y aura bien sûr la composition d'oeuvres plus amples. I...] Dans cette profusion de textes courts et ramassés, il ne faut pas voir un genre mineur ou déprécié. [...] C'est ainsi que grâce à Mireille Couston et jean-Michel Jausseran, tout un pan de notre histoire littéraire est remis à la disposition du public provençal. Qu'ils en soient remerciés.
Remy Venture.
Préface:
Depuis les premiers temps de la renaissance provençale, au XIXe siècle et même avant, c'est la poésie qui a surtout été remarquée dans notre littérature. Les raisons expliquant cette situation sont plurielles et complexes. Il y a d'une part la sonorité propre à notre langue, particulièrement apte à être mise en valeur par une prosodie versifiée. Sans aucun doute liée à cette réalité, on se référera bien sûr aussi aux incontournables et légendaires troubadours, même si l'on sait maintenant que leur appartenance au domaine provençal est plus que relative'. Il faut enfin se rappeler que la poésie avait encore au XIXe siècle un attrait qu'elle a quelque peu perdu depuis'.
Mais dès cette même époque, les écrivains provençaux ont bien compris qu'une véritable langue littéraire se devait aussi de ne pas négliger la prose. La langue telle qu'elle était pratiquée et parlée dans la vie quotidienne. Au début, ces textes étaient le plus souvent assez courts, d'autant qu'ils paraissaient dans des revues ou des publications périodiques ou régulières telles que L'Armana Prouvencau. Plus tard, il y aura bien sûr la composition d'oeuvres plus amples. C'est le cas des deux romans historiques de Félix Gras Li Rouge dôu Mi jour ou sa suite, La Teneur Blanco. Si cet auteur s'est aussi essayé à la création de vastes épopées poétiques dans la veine de lirèio-, c'est surtout en tant que prosateur que la postérité le place dans le monde des Lettres provençales. Il y a enfin — et surtout ... — La Bèstio dòu Vacares de Joseph d'Arbaud, publiée dans la prestigieuse collection parisienne des Cahiers Verts, et que l'on considère souvent comme le chef-d'oeuvre du genre. Depuis, la prose provençale n'a cessé de se développer. Mais en ce qui concerne ses débuts — pour ne pas dire ses balbutiements... —, on n'omettra pas d'évoquer ici les pièces publiées dans L'Armana par Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, et qui ont été par la suite rassemblées en recueils. [...]
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