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L'Armoriau imaginari de Poyyât - L'Armorial imaginaire de Poyyât - Alban Bertero. Livre illustré en quadrichromie, comprenant 500 écus armoriés blasonnés en occitan provençal et en français. Préface de Josiane UBAUD, lexicographe et ethnobotaniste en domaine occitan. Éditions Boismorand.
Type | Broché |
Année | 2015 |
Langue | Français + Occitan Provençal |
Pages | 102 |
Format | 25 x 18 cm |
Distributeur | Boismorand éditions |
Label | Alban Bertero |
ISBN | 978-2-9545382-1-1 |
Bonus | 500 écus illustrés en couleur |
L'Armoriau imaginari de Poyyât - L'Armorial imaginaire - Alban Bertero
500 écus armoriés blasonnés en occitan et en français.
Il y a peu de temps encore on pouvait décrire des blasons dans toutes les langues dérivées du latin… sauf en occitan. Maintenant on peut. Après Blasonar en occitan paru à Marseille chez Alcor, voici un armorial imaginaire comprenant 500 écus armoriés blasonnés (c’est-à-dire décrits selon le vocabulaire et la syntaxe propres à l’héraldique) en occitan provençal et en français. Pour l’héraldiste Jean-Paul FERNON, qui a revu et amendé les blasonnements français, cet armorial est un “petit bijou”. Dans une période où la lexicographie n’intéresse personne, dans quelque domaine que ce soit, souligne en outre la lexicographe Josiane UBAUD dans la préface de l’ouvrage, il convient de saluer tout particulièrement la parution de cet Armoriau imaginari. Car si cette œuvre de création est d’abord, pour son auteur, un cri d’amour pour cette Provence qui l’a vu naître, elle s’affirme avec force comme un acte de foi dans l’avenir de l’occitan qui est une part essentielle non seulement du patrimoine national mais aussi de l’histoire de l’Europe.
Avec l'aimable complicité de Jean-Paul Fernon. Préface de Josiane Ubaud.
Éditions Boismorand.
L'auteur:
Alban Bertero est un passionné de blasons et d’Histoire. Il est l’auteur des armoiries municipales de Boismorand et des Choux. Autodidacte, passionné d’histoire, ancien président du Cercle historique de Boismorand, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire des Choux et de Boismorand, ainsi que sur l'éraldique. Poyyât est son pseudonyme en tant que dessinateur.
Extrait de l'avant-propos:
Toute oeuvre écrite, même si l'auteur quelquefois s'en défend, est toujours l'ombre portée de celle ou de celui qui prend un jour le risque de s'en défaire en la livrant au regard d'autrui. Raconter c'est souvent se raconter ; c'est ajouter une autre vie à sa vie, c'est rêver en empruntant la tête ou le corps d'un(e) autre. Devant la feuille de papier encore vierge, on a tous forcément été un jour Madame Bovary. Car il y a souvent du vécu dans le roman qu'on signe.
Mais un armorial, un armorial qui, par définition, est une compilation d'armoiries appartenant à des familles, à des gens de métier, des paysans, des collectivités territoriales ou religieuses, des provinces, des Etats ? Les armoiries sont avant tout des marques d'identité ; elles nous renseignent sur la personne ou la communauté qu 'elles désignent, sur son nom, son origine, son rang, sa situation à l'intérieur de la famille ou, s'agissant d'un prince, les terres qu'il possède ou revendique. Pour une ville ou un village ce sera le souvenir d'une bataille qui a marqué l'Histoire, la grande, la vraie, celle qui pue le sang et la mort, ou bien le saint patron de l'église communale, la rivière qui arrose la contrée, ou encore telle activité agricole ou industrielle qui a marqué la vie du pays. Rien de moins imaginaire, on le voit, qu'un armorial et rien de moins abstrait non plus.
Les éléments qui entrent dans la composition d'un écu, les couleurs employées tant pour le fond de l'écu, appelé champ, que pour les pièces — géométriques ou non — qui viennent y prendre place, l'emplacement et la dimension de ces pièces, mais aussi le langage servant à décrire le résultat de cette composition relèvent d'une discipline, appelée héraldique, née dans la première moitié du XII siècle entre Loire et Meuse.
Cette science auxiliaire de l'histoire et de l'archéologie a souffert en France d'un discrédit remontant à la Révolution et qui perdure encore aujourd'hui dans l'opinion de nos concitoyens pour lesquels blason rime avec noblesse et ancien régime, alors qu'à l'avènement de la Révolution les deux tiers au moins des armoiries appartenaient à des marchands, des artisans, des ecclésiastiques ou des personnes morales. Ce qui n'empêcha pas l'Assemblée constituante de décréter, dans sa séance du 19 juin 1790, la suppression des armoiries comme étant des signes de féodalité. Ce qu'évidemment elles n'étaient pas.
Mais revenons à notre Armorial imaginaire. Poyyât est mon pseudonyme de dessinateur. Dans les années 80-90 un petit nombre d'agences de publicité, d'imprimeurs ou d'entreprises avaient bien voulu faire appel à mes services dans ce domaine et c 'est donc sous ce pseudonyme que, venu le temps de la retraite, j 'ai ensuite illustré quelques ouvrages pour le compte du Cercle historique de Boismorand, dans le Loiret. Signer cet armorial imaginaire du pseudonyme de Poyyât ne m'a donc pas paru d'une totale incongruité.
[...]
Extrait de la préface:
LA PLUME ET LE CRAYON, LE NOIR ET LES COULEURS...
Alban Bertero tomba vraisemblablement dans le dessin avant sa naissance... Dans la mémoire familiale on a gardé le souvenir de quelqu'un qui dessinait toujours et partout. Après avoir exercé divers métiers, il acheva sa carrière professionnelle dans la publicité, le royaume du graphisme. Si le crayon dessinait, la plume écrivait en parallèle des poèmes dans des revues occitanes : deux travaux de la main et de l'esprit alliant rigueur et imaginaire... La rencontre se concrétisa aussi dans une curieuse direction : la passion de l'héraldique. Domaine d'une rigueur lexicale pointue, pour lequel Alban me contacta un jour comme lexicographe afin que je lui donne mon avis sur l'intérêt éventuel que présenterait un dictionnaire d'héraldique auquel il travaillait mais qu'il souhaitait plus ou moins conserver pour son seul usage. Je l'incitai à le publier : un travail lexicographique à la fois original et si rigoureux ne pouvait rester au fond d'un tiroir.
Si le crayon noir poursuivit son travail sur le motif, tels ces paysages et ces monuments d'une fine précision qu'Alban m'envoyait de temps à autre, c'est l'ordinateur qui, par ailleurs, prend le relais avec les couleurs éclatantes de l'héraldique, d'un emploi très codifié, ainsi que le souligne son Avant- propos. C'est donc une jonglerie entre les codes prédéfinis de formes et de couleurs, selon l'humeur et les petits évènements du quotidien que nous offre alors le publicitaire-poète pour un armorial cette fois-ci totalement imaginaire. Un mélange séduisant de rigueur mathématique, rigueur linguistique (qui ne pouvait que me parler...) et poésie, coloré d'humeur enfantine au coin des lèvres (lapin avec ses carottes, chat et souris).
D'une certaine façon, ses blasons sont des haïkus du dessin : réductions aux traits essentiels d'une impression passagère, d'une promenade dans la nature, des marqueurs culturels occitans de la faune et de la flore (cigale, flamant rose, sanglier, vigne, châtaignier, olivier, cyprès, yeuse, chêne, micocoulier, figuier, lavande, massettes, bolets), plus le drapeau occitan perché au plus haut d'un mur. Sans avoir l'air d'y toucher, le pays tout entier se déploie, et notre culture avec, à côté de créations davantage dans le droit fil de l'héraldique classique avec ses lions, ses aigles et ses dragons. Et les textes dans le style codifié voulu par cette discipline ne sont pas moins poétiques à leur manière : écrits à l'ancienne avec des mots sortis de l'usage, ils se laissent lire sans y rien comprendre, pour le seul plaisir des mots rares qui s'enchaînent les uns aux autres.
Dans une période où la lexicographie n'intéresse personne, en quelque domaine que ce soit, il faut donc saluer hautement le travail d'Alban Bertero !
Josiane UBAUD, Lexicographe et ethnobotaniste en domaine occitan.
Article de presse:
Après le promeneur de Boismorand paru en 2013 sur ce même thème du blason, voici un armorial imaginaire comprenant 500 blasons décrits en occitan et en français par Alban Bertero, autodidacte, passionné d’histoire, ancien président du Cercle historique de Boismorand, auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire des Choux et de Boismorand. Poyyât est son pseudonyme de dessinateur. Pour l’héraldiste Jean-Paul Fernon, qui a revu et amendé les blasonnements français, cet armorial est « un petit bijou ».
Dans une époque « où la lexicographie n’intéresse personne, dans quelque domaine que ce soit », souligne en outre Josiane Ubaud, auteur d’un dictionnaire scientifique français-occitan, dans la préface de cet ouvrage, « il convient de saluer tout particulièrement la parution de cet armorial imaginaire ».
Car si cette oeuvre de création est d’abord, pour son auteur boscomorandais, un cri d’amour pour cette Provence qui l’a vu naître, elle s’affirme aussi avec force comme un acte de foi dans l’avenir de l’occitan qui est une part essentielle « non seulement du patrimoine national », mais aussi de l’histoire de l’Europe.
Article paru dans Le journal de Gien, le 18 février 2016.
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