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La retirada & l'exil - Francesc Vidal

L-9782859271091

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La retirada & l'exil - Recuerdos - Francesc Vidal évoque son enfance en Espagne, le soulèvement des généraux en 1936, la guerre civile et l'exode vers la France. En septembre 1939, la famille est dispersée dans différents camps de réfugiés. L'auteur pourra rejoindre son père dans le camp des hommes, à Saint-Cyprien. Traduction Catalane et Castillane de Claudi Balaguer. Vent Terral.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2014
LangueFrançais + Catalan + Castillan
Pages126
Format14 x 21 cm
DistributeurVent Terral
LabelC.a.m.o.m.
ISBN978-2-85927-109-1

Plus d'infos

La retirada & l'exil - Recuerdos - Francesc Vidal


Espagne, 1936 : le soulèvement des généraux parjures, puis la guerre civile. 1939, pour les républicains, le crève-cour de la défaite. Les camps de regroupement : Argelès, Saint-Cyprien, Barcarès, et d'autres plus tard dans l'intérieur du pays : Bram, Gurs, Septfonds, Le Vernet. Puis la Seconde Guerre mondiale, les maquis et la victoire sur les puissances de l'axe.
Mais les démocraties occidentales ont oublié Franco. Rêvant sans cesse à un fabuleux retour, tous les réfugiés d'Espagne ont finalement posé leur sac dans nos villes et nos villages. Tissant la trame des relations et des amitiés qui vous font peu à peu accueillir le pays qui vous accueille, ils sont devenus des Français du pays d'Oc ou d'ailleurs, sans pour autant oublier leur terre.
La singularité d'une histoire personnelle, reflet de milliers d'autres. La vision d'un homme du peuple qui a vécu les événements, réfléchi à leurs conséquences sur sa vie et mûri sa pensée

Préface de Claude Martí,
Adaptation littéraire d’Éric Fraj,
Traduction catalane et castillane de Claudi Balaguer.


C.a.m.o.m., éditions Vent Terral.


L'auteur:
Francesc VIDAL, né en 1922 d’une famille rurale, dans un petit village des Pyrénées espagnoles à trente-cinq kilomètres de la frontière, avait quatorze ans quand la guerre civile éclata. Il raconte aujourd’hui à ses enfants, petits-enfants et petits-neveux. Il évoque son enfance, le soulèvement des généraux en 1936, la guerre civile et l'exode vers la France. En septembre 1939, la famille est dispersée dans différents camps de réfugiés. L'auteur pourra rejoindre son père dans le camp des hommes, à Saint-Cyprien.


Le préfacier:
Claude Martí, chanteur, poète, ro­man­cier et essayiste. Petit-fils d’im­migrés espa­gnol, est l’un des premiers chanteurs en­ga­gés en langue occitane, et pour beaucoup de militants occi­tanistes celui qui éveilla leur cons­cience.

L'adaptateur:
Eric Fraj, auteur compositeur inter­prète, en occitan, mais aussi en castillan et en catalan. José Fraj, son grand-père paternel a connu cet exil, qu’Éric chante sur scène dans sa création « Pep el Mal ».

Le co-éditeur:
Le CAMOM (Collectif Artisti­que et Musical Occitanie Médi­ter­ranée), aux travers de concerts, bals, œuvres théâtrales ; entre musi­ques tra­ditionnelles et musiques im­­pro­vi­sées ; une passerelle cultu­rel­­le entre les pays d’Oc et le monde méditerranéen. Guillaume Lopez-Vidal, petit fils de Francesc Vidal, en est son directeur artistique.
Détails sur le produit


Extrait: Souvenirs
Je m'appelle Francesc Vidal, je suis né dans un petit village, de 500 âmes à l'époque, qui s'appelle Vilaür, nous prononçons Vilaour ; il est situé au nord-est de la province de Gérone, en Catalogne, sur le versant sud des Pyrénées et à trente-cinq kilomètres de la frontière française, à une quinzaine de kilomètres de la côte méditerranéenne. C'est une région vallonnée, il y a des forêts de pins sur les hauteurs, puis des champs en dessous. A côté coule une rivière, le Fluvià. Il y a des vergers et des terrains irrigables. Dans ces coins agricoles les gens vivent des fruits de la terre et de l'élevage. On peut dire que c'est de l'agriculture polyvalente. Je suis arrivé le 28 février 1922, paraît-il ; c'était la nuit du Mardi gras. Et je me suis trouvé avec une soeur, Maria, qui était mon aînée de deux ans et quelques mois. J'ai été bien reçu, et en plus j'étais un garçon, donc l'héritier direct de la famille, selon les coutumes du pays ; et je devais marcher sur la trace de mes parents, assurer et assumer la suite. J'ai été baptisé quelques temps après, un jour de grand froid, et j'ai attrapé une bronchopneumonie. J'ai été très malade. Comme j'aimais la vie, je m'en suis sorti. Quand j'avais deux ou trois ans, mon grand-père paternel mourut, alors je n'ai aucun souvenir de lui. Mes parents étaient paysans, pagesos, et vivaient des produits d'une terre qui ne leur appartenait pas. C'était une petite propriété, Can Canet. Ce nom, mon père l'a gardé pour toujours. Il fallait payer le loyer au propriétaire, plus un tiers des récoltes. Il restait deux tiers, pour vivre, à la famille. Il faut noter que nous produisions la plus grande partie de notre nourriture, mais nous ne pouvions pas trop dépenser car l'argent était très rare. Dans cette maison nous étions nombreux, les deux parents, les deux enfants, mon grand-père, ma grand-mère, et trois oncles, frères de mon père, restés longtemps avec nous avant de se marier.
Un jour mon père, ayant quelques prétentions de prospérité, décida de chercher une exploitation agricole plus importante et plus rentable pour une grande famille. Il la trouva à quatre ou cinq kilomètres de Vilaür ; c'était une grande ferme avec plus de surface cultivable, des champs, des oliviers, un grand potager, arrosé par une source qui donnait l'eau nécessaire. C'était le Mas Fares du hameau de Romanyà. Une très grande maison d'habitation, de nombreuses dépendances, de grandes écuries. Une maison de seigneur de l'ancien temps. Nous voilà installés, en 1924. J'avais deux ans, une autre vie commençait. Jouxtant cette propriété, le patron possédait dix autres fermes plus petites, le tout d'un seul tenant. Le patron avait sa maison, une grande torre qui touchait celle que nous habitions, il n'y résidait que pendant les vacances d'été, soit deux mois par an. Il venait avec ses onze enfants. Ma soeur et moi étions ravis, cela nous permettait de nous amuser avec eux. Dans chacune des fermes il y avait une famille qui travaillait la terre, c'était aussi des masovers (métayers). Mon père logeant dans la grande maison était comme le gérant, le porte-parole du patron. Tous ces masovers étaient logés aux mêmes conditions, ils payaient un tiers des récoltes au patron. Une fois la récolte rentrée, ils devaient apporter sa part au propriétaire, qui disposait de grands greniers et de caves pour les vins.

Avis client:

Un livre très touchant. De plus trois versions: français, catalan et castillan, cela permet de travailler la diversité. Bravo !

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La retirada & l'exil - Francesc Vidal

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