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Il fut soir il fut matin / Foguèt ser foguèt matin - Pierre Ech-Ardour
Illustrations: encres de Chantal Giraud Cauchy
Type | Broché |
Année | 2021 |
Langue | Français + Occitan Languedocien |
Pages | 134 |
Format | 15 x 21 cm |
Distributeur | IEO Lengadòc |
Label | E...rau! Edicions |
ISBN | 978-2-9576489-1-7 |
Il fut soir il fut matin / Foguèt ser foguèt matin - Pierre Ech-Ardour
Illustrations: encres de Chantal Giraud Cauchy
Après Lagune – Archipel de Thau, primé en 2018 per les Gourmets des lettres (Académie des jeux floraux de Tolosa), l’IEO 34 publie en édition bilingue français-occitan, avec une traduction de Florian Vernet, Il fut soir il fut matin – Foguèt ser, foguèt matin aux accents de lumière et mèche de vent vers un inaccessible infini. Une aventure poétique en l’instant suspendue -incarnée dans les lieux familiers ou lointains, dans l’histoire proche des cultures et des sensibilités de la Méditerranée.
E...rau! Edicions
Pierre Ech-Ardour réside à Sète (France). En son rapport intime aux lettres, sa poésie, « tours de mots » où interfèrent extrinsèques lumières et clartés profondes, incarne la parole d’une utopie propice à l’approche des sources du monde. Sa poésie traduit ce battement, cette trame discrète où s’orfèvre le poème ; chaque mot porte le déplis d’une pensée poussée à l’orbe des confins. L’écriture, jouant de sa lumière et de sa contre lumière, laisse doucement à l’entente la palpitation du froissement et du défroissement des mots, conservant perpétuels leur vastité et leur respir. Ce sont dans ces amples et discrètes variations que la parole trouve son surgissement de visage, cette force particulière d’être elle-même l’envol de ce qui d’un coup se dévoile à la vue et à la pensée et aussitôt se dérobe, insoluble. Et si se laisse saisir par la peau que donne la traverse des langues, des souffles terrestres, des sensualités et des mémoires d’une certaine intimité, sa poésie est une voix portée, une entière adresse à l’humain et à son tremblement d’infinité.
Extrait :
Page 23
Quel repos trouver
en ce jour septième ?
Quelle mémoire pour
nourrir mon éveil ?
Au front de l’arbre
émergent mes ailes
de l’empyrée-miroir
vers ta bouche nue
Le jour de sonnerie
où de la source la plainte
adoucit ton cœur et
resserre au jour nos nuits
de l’existence ce souffle
dénude d’exil un passage
Traduction en occitan de Florian Vernet
Quin solaç encontrar
en aquel jorn seten ?
Quina memòria per
noirir mon despertar ?
Al front de l’arbre
espelisson mas alas
de l’empirèa-miralh
cap a ta boca nusa
Lo jorn del senh
ont de la font lo planh
amaisa ton còr e
estrema al jorn nòstras nuèches
de l’existéncia aquel alen
desnuda d’exilh un passatge
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