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Vie de Jean Larsinhac - Robert Lafont. Un classique de la littérature occitane racontant les tourments d’un étudiant pendant la seconde guerre mondiale. Traduit en français par Claire Torreilles. L'aucèu libre.
Type | Paperback |
Year | 2024 |
Language | French |
Pages | 124 |
Format | 12 x 17 cm |
Distributor | L'aucèu libre |
ISBN | 978-2-917111-84-0 |
Vie de Jean Larsinhac - Robert Lafont
Après la mort de Joan Larsinhac, tué par des Allemands à la fin de la seconde guerre mondiale, son ami d’enfance, Pèire, essaie de reconstituer ce qu’était sa vie, lors des derniers temps où ils étaient séparés, avec l’aide d’un autre ami qui l’accompagnait au moment de sa mort et d’un journal intime écrit par Joan lui-même.
Publié en occitan en 1951, ce premier roman "La vida de Joan Larsinhac" marque l'entrée de la littérature occitane dans la modernité. C'est une des premières oeuvres de Robèrt Lafont, publiée au lendemain de la guerre de 39-45. Il raconte, dans une langue sobre, les tourments d’un étudiant pendant la seconde guerre mondiale. Pour la première fois sans doute, la prose occitane explore un passé immédiat, encore présent au moment de la publication.
Un grand classique de la littérature d’oc moderne, traduit ici en français par Claire Torreilles.
Editions L'aucèu libre.
Dédié "aux jeunes-gens de mon âge", le récit se veut l’image "d’une génération qui avançait à tâtons dans l’obscurité de la guerre". Écrit dans une langue volontairement sobre – l’auteur lui-même qu’il s’était imposé une "écriture de l’économie extrême" » – cet ouvrage a remporté le Prix des Lettres Occitanes en 1950.
Voir aussi la version originale en occitan.
L'auteur:
Robert Lafont (Nîmes, 16 mars 1923 - Florença (Itàlia), 24 juin 2009) était poète, penseur, essayiste, linguiste, écrivain de théâtre, historien (de la littérature et médieviste), homme politique, romancier, polyglotte... et grand amoureux de la langue occitane ! L’occitan de Lafont lui est probablement venu de ses grands-parents, tous deux nîmois, qu’il côtoyait pendant les vacances et, peut être même, pendant certaines années scolaires.
Extrait:
"A la fin de la montée, une rafale de vent vint nous ébouriffer. Le ciel était vaste et lisse, fouillé de vent et d’automne. Roger dit : 'nous y sommes'.
"Près du chemin, tournée vers la combe jaune et rouge, il y avait une simple dalle. Sur la pierre, une main malhabile avait peint : 'Ici est mort, fusillé par l’ennemi, Joan Larsinhac, qu’on appelait Jeannot'. Quelques marguerites s’étaient fanées dans une caissette de fer rouillée... (p.11).
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