Puput - Cocanha (CD)

Puput - Cocanha (Vinyle)

Puput, quel drôle de nom d’oiseau.
C’est le nom occitan de la huppe fasciée, cet oiseau au long bec gracile légèrement arqué, avec une huppe érectile, un dos arlequin, un vol saccadé et bondissant. Nous l’avons choisi pour sa force subversive. Il vient questionner notre misogynie et notre rapport à la norme sociale.

Pagans.

Aussi disponible en CD ici

Le groupe:
Cocanha (cants polifonics a dançar)
Caroline Dufau / Maud Herrera / Lila Fraysse – voix / percussions
Équipe ayant travaillé sur l'album PUPUT:
Réalisation artistique / enregistrement / mixage : Raül Refree
Mastering : Alex Psaroudakis
Dessin : Rodín Kaufmann
Conception graphique : Jean-Marc Saint-Paul

Titres:
1. Suu camin de Sent Jacques
2. Cotelon
3. Colorina de ròsa    
4. Quauque còp
5. Dos branlaboièrs
6. Janeta
7. La sovenença
8. La femna d'un tambor
9. Lo castèl rotge
10. Au son deu vriulon
11. Bèth aubre
12. Los aucèls
13. Quauque còp (version polifonica)

Extrait:

"Ont as amagat mon cotelon morron

Diga-me se ton còs garda un cotèl pichon

Oh morron quilha-te fai me un poton

E paupa paupa cap a l'aucelon"

Article de presse:

Puput c’est le nouvel album de Cocanha, un mélange de saveur entre tradition et évolution. Un grand coup de cœur sur lequel on s’attarde. Review.
Les jours s’allongent et quand le soleil tape de bon matin dans ma fenêtre, il y a comme une ambiance de vacances qui se dégage de sa chaleur. Et tout ça, on le retrouve dans l’album Puput de Cocanha. L’Occitanie, déjà riche est belle, a été infusée dans cet opus.
Véritable concentré de folklore, Puput est aussi l’occasion pour le trio Cocanha de faire grandir les traditions en ajoutant des touches, çà et là, de modernité, de hip-hop, et surtout dans leurs textes.
Soit, je ne parle pas la langue et ne connais personne qui la parle, mais en tendant l’oreille et en lisant leurs intentions, on ressent toute la force de leur engagement féministe. Leurs voix s’élèvent, s’accompagnent, se challengent, s’enroulent, se soutiennent toujours parfaitement.
On aurait adoré les entendre sur des airs plus pop ou des raps plus marqués. En attendant la suite, on admire leurs chants polyphoniques dans leurs complexités et leur légèreté autant que dans leur simplicité et leur profondeur. Car ces chants ont bien tous ces atouts, renforcés par la richesse de cette culture qui, quand on ne la connaît que de loin, peut impressionnée par bien des aspects.
Alors on prend son temps pour l’écouter et apprendre à le comprendre cet album. Il le mérite. On espère que Cocanha continuera à nous émerveiller et explorera encore plus ce paysage occitan immense. Une merveille.

Article publié le 21 février 2020 sur Unis-Son.com