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Que dalle ! Quand l’argot parle occitan - Florian VERNET. Suivi de Petit lexique du sexe, français-argot occitan. Ce lexique décline les racines occitanes de l'argot français. Collection Pédagogie, IEO Edicions.
Type | Broché |
Année | 2007 |
Langue | Français + Occitan |
Pages | 96 |
Format | 13,5 x 18 cm |
Distributeur | IEO edicions - IDECO |
Label | Pedagogia |
ISBN | 978-2-85910-394-1 |
Bonus | Petit lexique du sexe, français-argot occitan |
Que dalle ! Quand l’argot parle occitan - Florian VERNET
Suivi de Petit lexique du sexe, français-argot occitan.
Les racines occitanes de l’argot français !
Que dalle : rien
Que d’ala (loc) (1881)
Littéralement " Que de l’aile ", par un raccourci hardi : en effet, il n’y a pas grand chose à manger dans l’aile d’une volaille = rien.
Arpions, bidasse, baba, comac, dare-dare, mitan, racaille...
Nombreux sont les mots d’argot empruntés à l’occitan, ce petit ouvrage nous livre les secrets de leurs naissances. Dans cette histoire commune qui est celle de l’occitan et du français, si souvent conjuguée sur le mode du " je t’aime moi non plus ", on se demande trop rarement qui se trouve derrière l’autre ou dessous.
Collection Pédagogie, IEO Edicions.
L'auteur:
Florian VERNET (Béziers, 1941) est un linguiste, pédagogue et écrivain occitan. Ancien professeur d’occitan à l’Université Paul Valéry de Montpellier, il est également membre de l’Acadèmia Occitana-Consistòri del Gai Saber et aussi du conseil linguistique du Congrès Permanent de la Lenga Occitana.
Article critique:
Florian Vernet quant à lui a voulu faire œuvre de justice. La France s'étant construite, comme on sait, sur la négation culturelle de ce qui n'est pas son centre, beaucoup de linguistes, pratiquant une sorte de négationnisme linguistique, considèrent l'occitan comme inexistant. (Imaginons un court instant un géographe qui tenterait de construire une cosmographie à prétention scientifique où la Méditerranée serait niée...) Or si la diglossie bien connue français-occitan a entraîné la francisation d'une partie du lexique du pays d'oc, elle a pénétré en retour le vocabulaire français d'une innombrable quantité de mots occitans, à commencer par le mot « amour ». La plupart des linguistes oc-négationnistes ont donc recours à des stratégies diverses pour contourner l'évidence, toutes ayant en commun des contorsions intellectuelles plus ou moins réussies, un alliage d'ignorance délibérée et de mauvaise foi et une rhétorique présentant toutes les propriétés discursives de la scientificité. La plus répandue consiste à attribuer à l'italien ou à l'espagnol, langues d'état sans prétention sur le territoire linguistique hexagonal, ce qui revient à ce malheureux frère jumeau du français qu'est l'occitan. Le Robert, qui montre pourtant dans ce domaine le moins de malhonnêteté intellectuelle, fait par exemple remonter « escalier » au provençal, comme c'est légitime, mai « escale » à l'italien « scalata », alors que le mot existe aussi en occitan sous la forme « escala ». Il est politiquement plus correct d'expliquer le suffixe -ade par l'espagnol que par l'occitan, lequel n'est jamais nommé que comme provençal (avec toute l'ambiguïté et l'inexactitude du terme), et même le plus souvent comme ancien provençal, sa vieillesse diminuant sa nocivité à l'égard de la République une et indivisible. L'occitan n'est donc à la rigueur reconnu par les linguistes que comme provençal et comme langue morte.
[...]
Jean-Claude Foret, « Florian Vernet, Que dalle! Quand l'argot parle occitan, suivi : de Petit Lexique du sexe. Français/Argot occitan », Lengas, 63 | 2008, 152-155.
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