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Armorial des communes des Hautes-Alpes - Jean-Charles D'Amat

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38,11 €

Armorial des communes des Hautes-Alpes - Jean-Charles D'Amat. Livret explicatif avec 58 planches où sont décrites les armoiries des communes des Hautes-Alpes. Société d'études des Hautes-Alpes (S.E.H.A.).

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Fiche de données

Année1974
LangueFrançais
Pages46
Format22 x 30 cm
DistributeurSociété d'études des Hautes-Alpes
LabelS.E.H.A.

Plus d'infos

Armorial des communes des Hautes-Alpes - Jean-Charles D'Amat

Dans une boite cartonnée, vous trouverez un livret explicatif de 46 pages suivi des 58 planches où sont décrites les armoiries des 58 communes des Hautes-Alpes ayant adopté des armoiries au 1er mai 1974.

La présente livraison de l'Armorial des Communes des Hautes-Alpes comprend :
 - une BROCHURE contenant la préface, l'introduction et la table des planches hors-texte,
 - 58 PLANCHES des communes. A noter que la numérotation des planches est celle de l'ordre définitif dans lequel elles auraient dû être publiées si nous avions pu faire paraître en même temps les planches de toutes les communes du département.

L'édition de l'Armorial des Cornsnuanes des Hautes--Alpes étant réalisé à tirage limité, nous serons dans l'impossibilité absolue de remplacer les planches qui viendraient à manquer. Nous vous conseillons donc de ne jamais les séparer de l'ouvrage lui-même.

Illustrations de Mireille Louis (héraldiste) et de Robert Louis (1902-1965).
Préface d'Émile Escallier (1906-1985).


Société d'études des Hautes-Alpes (S.E.H.A.).


L'auteur:

Né en 1887 (Les Crots), et mort en 1976 à Versailles, Jean-Charles D'Amat était archiviste paléographe, Codirecteur du "Dictionnaire de biographie française" et conservateur adjoint honoraire à la Bibliothèque nationale (en 1955).


L'éditeur:

Fondée en 1881, la Société d'études des Hautes-Alpes s'est attachée à la sauvegarde des témoignages archéologiques, monumentaux et artistiques du département des Hautes-Alpes. Pour favoriser la connaissance et l’expansion de tout ce qui intéresse et touche le département des Hautes Alpes (Histoire, patrimoine, géologie, botanique, économie et industrie), la Société possède depuis plus d’un siècle de recherches, une collection de Bulletins consultables à la bibliothèque de l’association.


Extrait de l'Avant-Propos:
La décision qu'a prise la Société d'Études des Hautes-Alpes de munir d'un blason toutes les communes de ce département remonte à plusieurs années. A vrai dire, une première tentative en avait été faite au début de 1944, sous l'égide d'un comité départemental du folklore dont l'existence fut malheureusement éphémère. D'autres régions de France, notamment le Jura et le Bassin parisien, avaient, en ce domaine, devancé l'initiative alpine. L'idée, d'ailleurs, était dans l'air et certains auteurs préconisaient même qu'elle fût étendue aux familles et aux maisons. Dans la Revue des Deux Mondes du 15 février 1941, Henri Pourrai écrivait : «Comme ce serait bien que chaque famille eût son emblème, son blason. Au Japon n'en va-t-il pas ainsi? Ne devrait-on pas tout mettre sur ce pied dans la France nouvelle ? On la voudrait faite de maisons, solides et chaudes, chacune avec son cœur à soi et sa chaleur à soi, toutes faisant ensemble d'un même sang une grande vie. Qu'elles aient leur signe comme elles ont leur nom, ce serait leur donner plus d'être, non pas un numéro dans un registre d'état civil, mais un signe qui figurerait le nom même ou quelque qualité, spécialement privée, ou les ressources du canton, ou les particularités de l'endroit : le coeur, le trèfle, la fleur de chardon, la fleur de pommier, la feuille de fayard, l'aveline, l'alouette, l'écureuil, les bêtes, les herbes, les outils, la truelle et la cognée, les choses, et tout, et tout, comme un retour à la vérité naturelle et humaine. Un emblème, c'est le sentiment qu'on a une vertu en commun avec les générations d'avant et d'après, qu'on fait un, tous ensemble ». Et puisque l'on recourt à des citations, pourquoi ne pas rappeler aussi, paru dans l'Echo des Provinces d'avril-novembre 1943, ce fragment d'un article signé des initiales P. G., qui mettait l'accent sur l'un des aspects — pratique — du problème : «Un blason judicieusement composé est un aimable et efficace ambassadeur ; placé sur un document officiel, il attire l'attention du destinataire ; de là, curiosité, recherches, visites, excursions ; nos syndicats d'initiative ont compris depuis longtemps la valeur de propagande des écus communaux ». [...]

Extrait de l'introduction:

Faire l'Armorial des communes des Hautes-Alpes, c'est, en quelque manière, écrire leur histoire, car les petites images, qui leur ont jadis servi de symbole ou qui deviendront désormais leur marque, évoquent, la plupart du temps, leur passé. Ce passé est déjà long, mais, faute de documents, on ne peut guère le retrouver avant le xe siècle.
En effet, que possédons-nous sur notre sol qui soit antérieur à cette époque ? Quelques oppida préromains, comme ceux de Gap et des Beaumettes, que le passant côtoie sans même s'en rendre compte, des fragments de la via Cottia ou de la via Domitia, dont les murs de soutènement et le pavement se dégradent d'année en année, le nom de quelques stations de ces routes romaines : Rame, Réallon, Allemont, La Bâtie-Montsaléon, cinq ou six mottes féodales fort anciennes : Montmirail, Rousset, La Roche-des-Arnauds, Aspres-sur-Buêch, Tallard, Chanousse. C'est à peu près tout. Quant aux documents écrits, aucun ne subsiste, à part le Testament d'Abbon, dont l'interprétation est difficile. Il n'y a pas de vies de saints haut-alpins, sauf celle de saint Arnoux, qui est toute locale.
Dans le département des Hautes-Alpes, dans la haute vallée de la Durance, l'histoire commence donc au xe siècle, comme dans beaucoup d'autres provinces du Midi, d'ailleurs. Est-ce à dire qu'il n'y a rien eu auparavant ? Certainement pas.
Avant, il y avait probablement une organisation sociale archaïque : quelques familles de très grands propriétaires terriens, chefs héréditaires, depuis des temps immémoriaux, de vallées entières qui, depuis l'époque gauloise, avaient autorité sur les habitants de leur ressort : groupements familiaux d'éleveurs de moutons, petites tribus, clans errants à la suite de leurs troupeaux, des alpages aux vallées, au gré de la transhumance. Et puis aussi quelques villas romaines, comme à Villevieille, à Saint-Quenis-de-Baratier, à Ancelle, aux Beaumettes, mais chacun de ces tas de tuiles demeure un point d'interrogation. [...]


Planche de Gap:

D'azur à la porte de ville crénelée, ouverte du champ et ajourée de trois pièces, sommée de quatre tourelles ouvertes et ajourées, les deux du centre plus hautes et couvertes, les deux autres crénelées ; le tout d'or maçonné de sable.
Ornements extérieurs :
L'écu timbré de la couronne murale à quatre tours crénelées d'or ouverte et maçonnée de sable, est soutenu par deux branches ployées d'or, fruitées de gueules, de chêne à dextre, de laurier à senestre, croisées en pointe en sautoir et liées de gueules.
(Chef-lieu du département, 25417 habitants.)
Gap est un ancien poste militaire romain fondé, en l'an 14 de notre ère, sur la via Cottia, au pied de la colline de Saint-Mains, où se trouvait l'antique oppidum des Caturiges dont subsistent quelques traces. Siège d'un évêché depuis 430, Vapincum a été la capitale d'une principauté ecclésiastique créée au Xe siècle, qui a perdu son privilège d'immédiateté en 1271. La ville elle-même a été partagée, en 1044, entre le comte de Provence et l'évêque, mais les fonctionnaires provençaux, furent chassés au siècle suivant et la commune bourgeoise organisée peu après, sans doute avec la complicité de l'évêque. Elle fut officiellement reconnue au XIIIe siècle et les Gapençais eurent à lutter, au cours des années suivantes, pour défendre leurs libertés, contre l'évêque, le comte de Forcalquier, le Dauphin puis, à partir de 1349, contre le roi de France. La cité était entourée, dès l'époque romaine, d'une enceinte fortifiée que l'accroissement constant de la population obligea d'agrandir à deux reprises. Elle déborde largement, de nos jours, les cadres prévus et ne cesse de s'étendre. La ville de Gap portait, au Moyen Age, dans ses armes, une croix d'or sur champ de gueules qui symbolisait son indépendance ; au XVIIe siècle, le roi lui donna comme blason, ainsi qu'à beaucoup de ses bonnes villes, une enceinte fortifiée.
Armoiries adoptées par délibération du Conseil municipal en date du 31 juillet 1965, M. Emile DIDIER étant maire.

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    Excellente publication.

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    idem