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La parole de l'estranger - René Domergue

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La parole de l'estranger - René Domergue - L'intégration des étrangers dans un village du midi 1900-1960. Questions sociologiques, éditions L'Harmattan.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2017
LangueFrançais
Pages206
Format13,5 x 21,5 cm
DistributeurL'Harmattan
LabelCollection " Questions sociologiques"
ISBN2-7475-2603-8

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La parole de l'estranger - René Domergue

L'intégration des étrangers dans un village du midi 1900-1960.


Dans son livre Des Platanes, on les entendait cascailler, René Domergue étudiait la vie quotidienne dans un village du midi. Cette fois, il s’attache à l’arrivée des étrangers.

De nombreuses familles viennent d’Italie à partir des années 20, et d’autres d’Espagne, peu de temps après. Lors des élections municipales de 1959, des arguments s’élèvent contre une liste qui laisse une large place aux descendants d’immigrés : « I aviá pas que de a, de i, de ò ! » Il n’y avait que des a, des i, des o !

A cette époque encore, les Italiens sont traités de babis, de manja-macaronis, les Espagnols de manja-tomatas, de manja-merluças. Expres­sion d’un regard condescendant. Mais au début du siècle, il en est déjà ainsi pour les immigrés venus des Cévennes ou de plus haut : ce sont des Gavots. On dit : « un travail de Gavot », « une démarche de Gavot. » Tout comme les Italiens ou les Espagnols, et même ceux venus des villages voisins, les Gavots sont des estrangers.

Aujourd’hui, ces populations sont intégrées, et le souvenir des difficultés rencontrées s’estompe. Pour comprendre le processus, il faut écouter les anciens du village. Il faut aussi recueillir la parole de l’estranger.


Contributions de Nelly Chapotte-Domergue.

Éditions L'harmattan.


L'auteur:

René Domergue est sociologue. Il a dirigé des enquêtes, notamment La Féria de Nîmes et La Rumeur de Nîmes. Il se consacre actuellement à l'ethnographie des villages nîmois.


Article de presse:

Dans les années 20 l’immigration en provenance de la montagne se tarit. A Montpezat ce sont les Italiens essentiellement, et quelques Espagnols, qui prennent la relève. Il en arrive jusque dans les années 60, et certains s’installent. Les babis et les manja-merluças succèdent aux Gavots. Comme eux, ils sont des estrangers. La langue occitane distingue estrangiers d’aquἰ (étranger d’ici, au sens de pas loin) et estrangiers de défờra (étrangers venus d’un pays étranger), mais cette distinction n’existe pas dans le langage local. Elle est inutile, il n’y a jamais eu d’ambiguïté.



Table des matières:

Carte : Montpezat, entre Cévennes et littoral méditerranéen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Gavots, babis, manja-merluças
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9

I – LES GAVOTS (La population arrivée des Cévennes)
Tu sembles un Gavot
L’immigré venu de la montagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
Véniá d’amondaut
La perception des différences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . 25
Le point de vue de là-haut
        Entretien avec Ferdinand, arrivé des hautes Cévennes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33
Un travail de Gavot
Ambivalences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
Dans la même banaste
Gavots et Raïous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
La parole du raïou
        Entretien avec Régis, arrivé des basses Cévennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
I a pas que de Gavòts
       Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53

II – LES BABIS (Les immigrés venus d’Italie)
Aquò es li babis
L’étrangeté des Italiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59
La pastachoute et la poulente
Les différences culturelles dans le domaine alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Ils escarougnent le français
La façon de parler, le poids de l’origine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71
Ils avaient pas la brode
Travail et reconnaissance sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Menavan pas grand bruch
L’intégration par les femmes et les enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . 83
Des humiliations à la pelle
Entretien avec Claudia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91
Saïque, tu vas pas prendre un babi
Mariages et intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Mais mon père est Italien !
Entretiens avec deux femmes issues de couples mixtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
 
III – LES MANJA-TOMATAS (Les immigrés Espagnols)
Son patron l’a fait cirguer
La présence espagnole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111
Ce sont des dégavailleurs
Exubérance des Espagnols . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
Segur, era un espanhòu
Regard critique sur les habitudes alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
La pègue
Entretien avec étienne et Encarnación . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Des catholiques passés sur la raque
        Xénophobie ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .132
Je vouvoie ma mère
Le mouvement d’intégration  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
Ils te l’escarougnaient
La question de la langue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144
Il avait un ami anarchiste
Les Espagnols de la guerre civile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148

IV – Son toti di comunistas ! (Tensions sous-jacentes)
Saique van pas governejar !
L’histoire politique revisitée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .155
Nos an raubat li tèrras
L’étranger comme bouc émissaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
La vergonha
Une souffrance profonde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
C’est dans le sang
Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Carte : Les villages des collines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
 
V – LA FRONTIÈRE, C’EST L’AÏgalade (La parole des estrangers proches) Bienvenue aux étrangers
La population venue des villages voisins  . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
Les attardés
Le regard critique des voisins des pays bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .177
A chacun son Gavot
Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .184

VI - UN BON CABUçAOU, c'est le maÎtre (Fragilité des certitudes et rationalité des comportements)
La fe di buòus
Le rapport au taureau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Le cabuçaou
La façon de transporter les raisins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191

CONCLUSION . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .197

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