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Loís Delbòsc - Robèrt Dupont. Robert Dupont vit sa retraite aux Bordes sur Arize en Ariège. Il se remet rapidement à écrire ce second livre, tout en occitan, qui raconte la destinée d’un enfant sans famille pendant la seconde guerre mondiale. Une histoire touchante qui finit bien… IEO Arièja.
Type | Broché |
Année | 2021 |
Langue | occitan (languedocien) |
Pages | 286 |
Format | 15 x 21 cm |
Distributeur | IEO Arièja |
ISBN | 978-2-95787-440-8 |
Loís Delbòsc - Robèrt Dupont
Robert Dupont vit sa retraite aux Bordes sur Arize en Ariège. Inséminateur de profession, il sillonne les campagnes et rencontre nombreuses personnes avec qui il échange souvenirs, anecdotes… en occitan. De ces histoires il en a tiré un livre : Barrejadís de la vida de ger où il raconte la vie d’autrefois dans nos campagnes, ses souvenirs, la guerre…
Il se remet rapidement à écrire un second livre, tout en occitan : Loís Delbòsc qui raconte la destinée d’un enfant sans famille pendant la seconde guerre mondiale. Une histoire touchante qui finit bien…
Dessins originaux de Renat Meric. Transcription de Maria-Àngel Lagarda et préface de Patrici Pojada.
Éditions IEO Arièja.
Extrait:
“Las ombras alongadas abrigava le prat. Le tropèl s’èra esplandit. Angela, sietada al pè d’un frèishe, se botèc a brodar en pensant a Andrèu, la canha Parisa colcada al costat, le nas entrams las patas.
Angela estimava aqueras estonas de tranquillitat.
Ausissiá le cant dels grilhs, dels ausèths dins las brancas, le tremoladís de las fuelhas voludadas pel vent. Sentiá la flaina del bòsc, de la tèrra calcinada pel solelh d’estiu. Soscava a tot çò que la guèrra aviá deishat, a sas fiançalhas previstas per Nadal.
Un petit brut fasèc levar Parisa sus sas patas de debans. Las aurelhas quilhadas, viradas caps al bòsc, escotava. Un aute crit, la canha partic. Angela tanbens aviá ausit aqueth petit canhadís. Pensèc a un gai, que sap escarnir un flòc de cants d’ausèths. Parisa tornèc en remudant la cua. Se plantèc debans la pastora, coma s’aviá quicòm a li fèr sapier. Tres còps fasèc aqueth camin, le darrèr en jaupant.
Coma totis del campèstre, Angela sabiá plan que, se las bèstias saben pas parlar, se saben plan fèr comprénguer. Pausèc le sac de brodariá, prenguec le baston e segudèc Parisa. La paura filha ne tombèc de donolhs: debans era, al pè d’un agrèu, dins una vielha desca que li servissiá de brèç, un mainatjon cridava en voludant les braces. Demorèc atal una estona sense sapier çò que deviá fèr.
Justina, sa mair, la vesec arribar en córrent, en cridant coma brams de foliá.
Arribava pas a díser çò que venguiá de véser.”
Article de presse:
Après avoir écrit : « Barrejadís de la vida de ger, Contes adobats » dans lequel il nous raconte les histoires et les contes qui ont bercé son enfance, aujourd’hui Robert Dupont récidive en écrivant « Loís Delbòsc » un roman en occitan dans lequel il nous raconte : « la destinée d’un enfant sans famille pendant la seconde guerre mondiale. Une histoire touchante qui finit bien… »
Robert Dupont, âgé de 92 ans est inséminateur à la retraite. Il est natif de Sabarat et il coule une retraite paisible dans sa maison de l’allée de Marveille à Les Bordes sur Arize.
Terminées ses études agricoles par correspondance auprès du lycée agricole d’Anduze dans le Gard, en 1952 il embrasse la toute nouvelle profession d’inséminateur ; il sera l’un des tout premiers inséminateurs du département et exercera durant 36 ans.
Durant sa vie professionnelle, Robert Dupont, a également apporté ses connaissances et son savoir au monde paysan, en collaboration avec le conseiller agricole. Il a été président fondateur du GVA de l’Arize (groupement de vulgarisation agricole), poste qu’il occupera durant de nombreuses années.
L’occitan sa langue maternelle
Son métier l’a amené à parcourir les vallées de l’Arize et de la Lèze, en allant de ferme en ferme pour rencontrer les éleveurs. Dans les fermes, on parlait le patois comme on disait à l’époque et c’est tout d’abord auprès de ses parents à la ferme du Lombard puis avec les personnes rencontrées au hasard des visites dans la campagne, qu’il a appris et qu’il s’est mis à parler cette langue maternelle.
A la retraite, il a décidé de se consacrer un peu plus à l’occitan. La rencontre avec Georges Soula, le président de l’UDAC (Union des associations culturelles) va être décisive. Il rejoint la troupe Martin Guerre de l’UDAC. On retrouve Robert sur le théâtre de verdure de Lanoux dans un premier temps puis sur celui du Fossat où il est acteur durant l’été. Il y manie langue de Molière et celle de Gaston Phébus, avec ses répliques en occitan qui n’ont pas d’équivalent en français et ce, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Parallèlement à son « rôle d’acteur », il est aussi à l’origine de la création de deux ateliers au sein de l’association culturelle : un d’occitan et un de danses traditionnelles. Aujourd’hui, avec ces ouvrages, Robert veut transmettre aux jeunes ces belles histoires qui ont emmaillé la vie de nos anciens ainsi que le plaisir du parler occitan.
Article de GM, publié dans Le Petit Journal du 23 novembre 2021.
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