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La bèstia de totas las colors - Chantal Fraisse

L-9782916718309

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La bèstia de totas las colors. Roman de Chantal Fraisse. Premier texte de fiction écrit en occitan par Chantal Fraisse, La bèstia de totas las colors, nous conte l’itinéraire de Bertrand Cassanis, enfant de famille pauvre devenu régisseur de la vénérable et puissante abbaye de Moissac à l’orée de la Révolution française. Letras d'oc.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2011
Langueoccitan (languedocien)
Pages88
Format15 x 21 cm
DistributeurLetras d'oc
ISBN978-2-916718-30-9

Plus d'infos

La bèstia de totas las colors - Chantal Fraisse

Premier texte de fiction écrit en occitan par Chantal Fraisse, La bèstia de totas las colors, nous conte l’itinéraire de Bertrand Cassanis, enfant de famille pauvre devenu régisseur de la vénérable et puissante abbaye de Moissac à l’orée de la Révolution française.
Au travers des évènements politiques du XVIIIe siècle, le notable qu’il est devenu n’oublie pas ses origines et porte un regard lucide sur la société de son temps et les misères de ce peuple des pays de Garonne qu’il connaît bien.
Et, malgré sa réussite sociale, il partira à la recherche de la bête de toutes les couleurs.

Éditions Letras d'òc.



L'auteur:
Chantal Fraisse est née en 1954 dans une famille de paysans du Quercy, sur les coteaux de Moissac en Tarn-et-Garonne. C’est dans sa famille et le milieu rural où elle grandit que l’occitan s’impose comme l’autre langue maternelle, au côté du français. Imprégnation naturelle qui va de pair avec la certitude transmise par mille signes que le « patois » n’est pas vraiment présentable : langue de l’intérieur, des vieux, des jurons ou des troupeaux de vaches…
En 1972 elle entre à l’université Paul Valery de Montpellier où ses études de linguistique la conduiront à rédiger une thèse sous la direction de Robert Lafont : elle y apprendra que l’occitan est une langue, comme une autre.
Après quelques années passées au service de l’Education nationale, Chantal Fraisse revient au pays comme conservatrice dans la petite cité moissagaise au riche patrimoine roman (cloître aux chapiteaux de l’an 1100, portail historié et collections lapidaires, etc.). Elle refait alors un parcours universitaire, en histoire de l’art cette fois. Elle va s’intéresser tout particulièrement aux manuscrits enluminés produits par les moines de l’ancienne abbaye Saint-Pierre de Moissac, aux XI et XIIe siècles, à l’époque de la floraison romane. La question des liens entre les images peintes ou sculptées et l’exégèse médiévale vont rapidement devenir essentielles dans son approche de la période médiévale. Des articles sont publiés dans plusieurs revues spécialisées, notamment dans les Cahiers de Civilisation médiévale et un ouvrage édité en 2006 tente de faire le point et de renouveler les connaissances sur le vieux monastère moissagais : « Moissac mille ans de vie bénédictine ». Pourtant les archives de la ville de Moissac dont la pièce la plus ancienne remonte au XIIIe siècle ramènent souvent Chantal Fraisse qui les côtoie tous les jours vers les mots occitans qu’on n’a pas oublié : des mots qui transparaissent derrière le français raidi des formules officielles, souvent les mots de la terre et de ceux qui la connaissent.
Au moment pour elle de franchir le pas entre l’écriture codifiée de la science historique et l’écriture qui jette bas quelques masques – l’écriture tout simplement – le choix s’imposa : ce serait l’occitan avec les mots de l’enfance qui se prolonge sans faiblir pour parler de « La bèstia de totas las colors ».


Article de presse:

Chantal Fraisse, conservatrice du patrimoine et historienne d'art à Moissac, vient de publier un roman en occitan. Une toute tâche nouvelle pour elle. Rencontre.

Vous avez déjà publié plusieurs livres d'Histoire de l'art. Pourquoi un roman aujourd'hui ?
À la base, j'ai fait une formation de Lettres et j'ai toujours adoré la littérature. C'est un domaine fascinant, qui paraît inaccessible. Pendant longtemps, je le pensais même réservé. Et puis, j'ai eu un besoin de liberté. La forme du roman me donnait la possibilité d'exprimer des choses que je ne peux pas dans mon métier d'historienne.


Et pourquoi en occitan ?

C'est ma deuxième langue maternelle. J'ai grandi avec. La vie fait que je ne peux pas la parler tous les jours, alors il m'a semblé naturel de l'utiliser à l'écrit. C'était l'occasion de redonner un peu de vie à cette langue qui se perd. Il s'agit aussi d'un plaisir égoïste : j'ai aimé pouvoir jouer avec les mots. L'écriture est une musique. Enfin, l'occitan me replonge toujours un peu dans mon enfance. Et c'est plutôt une sensation agréable...

Quelle est l'histoire de « La bèstia de totas las colors » ?
Je suis parti d'un vrai personnage historique, Bertrand Cassanis. Il a laissé énormément de documents aux archives de Moissac : des lettres, des comptes, des notes, etc. Dans le roman, j'ai conservé son parcours, celui d'un orphelin né rue Guileran qui finira intendant de l'abbé de Moissac. Autour de lui, j'ai créé une fiction. Mon travail reste très documenté, mais au contraire de l'exercice de l'historien, je n'ai pas cherché à être exhaustive. J'ai pioché dans sa vie les éléments qui m'intéressaient, en ai délaissé d'autres… Et à partir de là, j'ai imaginé son caractère, ses émotions, etc.

Le tout dans un contexte historique particulier…
En effet. Son destin singulier se déroule au XVIIIe siècle, juste avant la Révolution Française. Le parcours de Bertand Cassanis m'a intéressé parce qu'il me laissait imaginer que son personnage jouisse d'une grande lucidité. Né orphelin, il continue à voir la misère des populations les plus pauvres. Au cours de sa vie, il est passé par un peu tous les postes qui permettent d'observer cette société prérévolutionnaire. Sans faire de chronique politique, on peut établir quelques liens entre le passé et le présent.

Vous semblez avoir savouré cette première expérience. Vous comptez la renouveler ?
J'y pense. Quelques idées trottent dans ma tête, sans être encore précises. Et comme dans la vie on n'est jamais sûr de rien…

Propos recueillis par Delphine Russeil, publié dans La Dépêche le 24/02/2011.

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La bèstia de totas las colors. Roman de Chantal Fraisse. Premier texte de fiction écrit en occitan par Chantal Fraisse, La bèstia de totas las colors, nous conte l’itinéraire de Bertrand Cassanis, enfant de famille pauvre devenu régisseur de la vénérable et puissante abbaye de Moissac à l’orée de la Révolution française. Letras d'oc.

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