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Vita Vitanta - Jour après jour - Miquèu de Camelat

L-9782909160696

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Vita Vitanta - Jour après jour - Miquèu de Camelat. Le tome 1 comprend les 25 premières nouvelles de Miquèu de Camelat écrites entre 1929 et 1954 (le tome 2 présentera les 25 dernières). Véritables témoignages de la vie dans la haute vallée d'Azun. "Toutes ces histoires sont vraies et tous les personnages ont vécu" explique l'auteur. Collection Honts n°4, Edicions Reclams.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2020
LangueFrançais + Occitan Gascon
Pages304
Format16 x 24 x3 cm
DistributeurEdicions Reclams
LabelCollection Honts
ISBN978-2-909160-69-6

Plus d'infos

Vita Vitanta - Jour après jour - Miquèu de Camelat - Volume 1


Avec la poésie et le théâtre, le troisième grand volet de l'oeuvre de Miquèu Camelat (Arrens, Hautes-Pyrénées, 1871 - Tarbes, 1962) est constitué par les cinquante « courtes nouvelles » rassemblées sous le titre Vita Vitanta et dont l'écriture s'échelonne de 1929 à 1954.

Camelat a passé la majeure partie de sa vie à Arrens où il a tenu le commerce qui faisait vivre sa famille. Sa botiga, comme il l'appelle, était un observatoire privilégié du microcosme essentiellement pastoral de la haute vallée d'Azun. C'est ce milieu qui lui fournit la matière et les personnages de ses nouvelles : « Toutes ces histoires sont vraies et tous les personnages ont vécu » confie-t-il. La nature du sujet, l'évidence du récit ( « Cela ne m'a rien coûté ; je l'ai écrit d'un trait de plume » ) ont parfois pu faire considérer ces textes comme de simples contes d'almanach ou, à l'opposé, comme des témoignages ethnographiques sur la Haute-Bigorre. En réalité, c'est sans doute ici que l'oeuvre de Camelat trouve son accomplissement. Ses nouvelles sont autant de drames particuliers où il sonde la part secrète des individus, met à nu les ressorts des alliances et des rivalités, saisit l'esprit de tout un peuple. Leur enchaînement donne à voir le changement de monde qui s'opérait sous ses yeux.

Les deux éditions précédentes de Vita Vitanta comprenaient seulement trente-sept des cinquante nouvelles écrites par Camelat. Pour la première fois, ces textes sont publiés ici dans leur totalité, transcrits en graphie classique et accompagnés d'une traduction française.

Miquèu de Camelat est un témoin remarquable de la vie en vallée d’Azun. Ses cinquante nouvelles, sous l’appellation de Vita vitanta, permettent de replonger dans l’atmosphère et l’intimité des gens du début du XXe siècle. La nouvelle édition des vingt-cinq premières nouvelles, bilingue, sera peut-être l’occasion de faire connaitre à un plus grand nombre ce grand écrivain. Car outre le réalisme narratif, on retrouvera la qualité exceptionnelle de la langue de Camélat.


Livre bilingue occitan-français. Les textes sont présentés en graphie classique et traduits en français par Jean Salles-Loustau.


Collection Honts n°4, Edicions Reclams.


L'auteur:
Michel Camélat est né le 26 janvier 1871 à Arrens (Lavedan). Son père y est cordonnier.  Elève sérieux, il rentre au petit séminaire de Sent Pèr de Bigòrra. À la fin du cursus, c’est le grand séminaire et la prêtrise. Michel Camélat n’en veut pas et rentre chez lui.
Il se marie en 1897 avec Marie Augé, avec qui il aura quatre enfants. Il tient à Arrens une épicerie qui recevra, outre les clients locaux, de nombreuses visites d’écrivains et de félibres.
Profondément épris de la langue régionale, il est un des fondateurs de l’Escole Gastou Fébus / Escòla Gaston Febus qui rassemble les félibres gascons (mouvement de renaissance et de promotion de la langue et de la culture des régions d’oc). Il en restera le secrétaire jusqu’à sa mort en 1962. C’est surtout lui qui donnera à la revue de l’association, aujourd’hui Reclams, sa couleur littéraire.
Il met en valeur les œuvres de ses compatriotes comme l’òme blanc, la pièce de théâtre de Fernand Sarran. Camélat sera aussi un découvreur de talent. Il découvre le poète Jean-Baptiste Bégarie, qui mourra très jeune à la guerre en 1915. Il repère André Pic, dont il fait son fils spirituel, mais qui décèdera avant Michel Camélat. Enfin, il détecte Bernard Manciet, le grand écrivain landais.


Le traducteur:
Jean Salles-Loustau, né en 1950 à Bordes (Béarn), directeur de la revue culturelle Lo Gai saber et président du Collègi d’Occitania, est un expert de l’œuvre de Michel Camélat. Sa thèse, Michel Camélat poète fondateur, reste une référence.  C’est lui qui rassemblera les 49 nouvelles publiées dans la revue Reclams et ajoutera une cinquantième L’uelh de vaca [L’œil de vache] de la même veine mais publiée en 1929 dans l’Armanac de la Gascougno / l’Armanac de la Gasconha. Il les transcrit en graphie classique et les traduit en français.


Les tranches de vie de Vita vitanta:

Chaque nouvelle est inspirée d’une personne que Michel Camélat a rencontrée, d’une histoire qu’on lui a confiée.  Jean Salles-Loustau reprend les propos de Michel Camélat : Totas aqueras istòrias son vertadèras e tots los personatges an viscut. [Toutes ces histoires sont vraies et tous les personnages ont vécu.] La narration frappe par son austérité, sa retenue. Ni jugement, ni morale ne viennent influencer le récit. On y voit la dureté de la vie en montagne, de la vie en famille, des mœurs d’une époque, et aussi un monde qui change, l’attraction de la plaine ou de la nouveauté.

Et Camélat exprime dans ses textes toute sa qualité de narrateur, toute la maitrise et la beauté de sa langue. Pour en avoir une première saveur, trois nouvelles, trois atmosphères :
La cohession deu Jantin

La cohession deu Jantin [La confession de jantin], publiée en 1929, est tout en nuances et en non-dit. L’homme confie à Michel Camélat une douleur jamais oubliée, celle d’un amour contrarié.

« E jo, esvariat, non sabent mei on dar, que corroi bèras pausas dens la nueit escura, que viengoi escotar enqüèra e har deu pèc au ras de la frinèsta. E, quin la trobatz aquera, mès qu’èri hòu, com s’èra tot aquò un saunei, qu’anèi assède’m au pè de l’espin-blanc a espiar los lugrans qui acerà hòra e lusivan e perperejavan…

Et moi, égaré, ne sachant plus quoi faire, j’errai longtemps dans la nuit obscure, je vins encore écouter et faire mes idioties près de la fenêtre. Et, à vous de juger, je devais être fou, comme si tout cela n’avait été qu’un rêve, j’allai m’asseoir au pied de l’aubépine à regarder les étoiles qui brillaient et clignotaient là-haut… »
Piguet

Un chien, Piguet, va protéger un troupeau contre la venue d’un ours, alors même que le chevrier ne comprend pas les agissements de la bête.  L’histoire soulève bien des réflexions sur le comportement de l’homme et peut être vue comme philosophique ou initiatique.

« Lavetz que’u dei duas ancoladas dab lo berret, e que crei brombà’m tanben, dus còps de barròt. Mei lo batanavi, mei que’m lecava los pès.
Alors je lui donnai du béret, deux saluts à ma façon, et s’il me souvient bien deux coups de bâton aussi. Plus je le frappais, plus il me léchait les pieds. »
Los cicles Aviatòr

Poussé par sa femme progressiste, un sabotier se fait vendeur de bicyclettes avec un nom qui évoque l’étranger…

« Tot qu’anava a las meravilhas. Au cap de sheis mes que las pujavi de vint liuras. Quan lo malur ne vòu, ce disen, un pedolh qu’estranglaré un aso, mès tanben quan va, tot que va de mei en mei plan. E las bicicletas, per èster encaridas, partir que hasèn, e, lo ser, en suspesant lo sacotòt deus escuts que me’n hasí bèras arrisas tot solet en me brombant los dísers de mantun crompador.

Tout allait pour le mieux. Au bout de six mois, je les augmentais de vingt francs. Quand le malheur s’acharne, une puce écraserait un éléphant mais quand tout va bien, tout va de mieux en mieux. Les bicyclettes partaient même vendues plus cher. Le soir, en soupesant la sacoche des écus, je souriais tous seul en me rappelant les propos des acheteurs. »
L’édition 2020 de Vita vitanta

C’est avec cette belle citation de Camélat que débute le tome 1 du livre Vita vitanta, version 2020 :

Lo libe que mei me platz, e que volerí aver signat, que seré lo qui ei tescut dab chic de hius, e qui tira, d’un subjèct ordinari, la sancèra beror de la vita vitanta. [Le livre que je préfère, et que je voudrais avoir signé, serait celui qui est tissé avec peu de fils et qui extrait, à partir d’un sujet ordinaire, l’authentique beauté de la vie telle qu’en elle-même.]



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