0 0
 

Élément(s) ajouté(s) récemment

Aucun produit

Livraison gratuite ! Livraison
0,00 € Total

Commander

Produit ajouté au panier avec succès

Quantité
Total

Il y a 0 produits dans votre panier. Il y a 1 produit dans votre panier.

Total produits TTC
Frais de port (HT) Livraison gratuite !
Total TTC
Continuer mes achats Commander

Auteurs/Artistes

Saint-Etienne-les-Orgues et la gloire de la Montagne, Notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851, G. Roche-Galopini

L-9782918235033

Neuf

1 Elément

En stock

22,00 €

Saint-Etienne-les-Orgues et la gloire de la Montagne, Notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851 - Une étude de Gisèle Roche-Galopini sur les notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851. Association 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines.

Plus de détails

STATIC BLOCK

Fiche de données

TypeBroché
Année2010
LangueFrançais
Pages176
Format16,5 x 23 cm
DistributeurAssociation 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines
LabelC'est-à-dire éditions - Collection « Un territoire et des hommes »
ISBN978-2-91823-503-3

Plus d'infos

Saint-Etienne-les-Orgues et la gloire de la Montagne, Notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851 - Gisèle Roche-Galopini

Notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851


À Saint-Etienne-les-Orgues, comme dans plusieurs communes des Basses-Alpes, des citoyens tentèrent de s’opposer au coup d’État du 2 décembre 1851. Ici ils furent une trentaine d’hommes et de femmes. Quels étaient leurs liens familiaux, leurs métiers, leur vie et leurs pratiques sociales ? Pour mieux comprendre cette résistance stéphanoise, Gisèle Roche-Galopini commence dès les années 1830 l’étude de la vie sociale de la commune ; elle s’intéresse jusqu’aux débuts de la IIIe république aux suites, profondément traumatisantes, de cet événement.

Si l’étude est centrée sur Saint-Etienne, le pays de Forcalquier et plus largement la Haute-Provence restent constamment en toile de fond. Le soulèvement républicain de 1851, tout constituant essentiel qu’il est de l’identité haut-provençale, reste encore largement méconnu, voir occulté. Ce livre contribue à raviver la mémoire gavote.

« La prise de conscience républicaine était d’autant plus facile que les motifs ne manquent pas : récits éprouvants de ceux qui ont participé à la guerre en Algérie ou souvenir de ceux qui n’en sont pas revenus, comme Jean-Charles Blanc ou Antoine Gondran ; malaise dans la vie quotidienne provoqué par la disparité des conditions sociales. Fermiers, meuniers ou domestiques, tous voient vivre les notables au quotidien, ils savent qu’ils sont à leur service et qu’ils ne pourront jamais, comme eux, mener une vie aisée et libre, à moins que vienne le jour de la belle République qu’ils appellent de leurs voeux… »


C'est-à-dire éditions, collection un territoire et des hommes, Association 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines.


Sommaire:
Le village au XIXe siècle, situation générale
Sous la Monarchie de juillet
La République bourgeoise
Le coup d’Etat et ses conséquences
Le lourd héritage d’une période troublée


Présentation par l'auteur:
Lorsque j’ai découvert la Haute-Provence, le pays de Forcalquier et Saint-Etienne-les-Orgues, je me suis forcément intéressée à l’histoire des Basses-Alpes, et plus précisément au passé du village et de ses habitants. J’ai été très vite amenée à fréquenter les archives, municipales et départementales, qui m’ont appris la part importante qu’avait prise ce modeste chef-lieu de canton dans la résistance au coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte.

Pour mieux comprendre ces événements, j’ai jugé nécessaire de connaître la vie des habitants au cours des années qui avaient précédé. Pour la plupart, c’était la pauvreté, l’exploitation à laquelle ils étaient soumis de la part des notaires et des collecteurs d’impôts de toutes sortes, le fait d’être considérés comme quantité négligeable, «la lie de la terre », puisqu’ils n’avaient pas le droit de vote réservé aux seuls notables qui pouvaient le payer. Ainsi exploités et méprisés, les gens du peuple : paysans, artisans, cabaretiers, etc. rejoignent ceux qui mènent une lutte plus politique afin d’instaurer une république où tous les hommes seront égaux. Tous se retrouvent dans des cercles hérités des chambrettes et souvent devenus des sociétés secrètes que le Pouvoir traque et cherche à interdire. Des notables éclairés animent ces réunions, présentent et expliquent les idées nouvelles, font la lecture des journaux et mettent au point les mesures à prendre le moment venu.

L’espoir soulevé par l’avènement de la Deuxième République en 1848, avec l’instauration du suffrage universel, est vite déçu après le mois de juin. Au cours des trois années qui suivent, Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, désirant conserver le pouvoir après 1852 alors que la constitution ne lui permet pas de briguer un second mandat, envisage un coup d’Etat qu’il prépare avec soin à l’aide de l’armée et du Parti de l’Ordre : ce sera le 2 décembre 1851.

Les Basses-Alpes se soulèvent : de Saint-Etienne-les-Orgues, une colonne forte de trente-quatre hommes et deux femmes, armés de vieux fusils et parfois de fourches, part le 5 au matin rejoindre celles des autres villages pour marcher sur Forcalquier et de là, rejoindre Digne. Diverses péripéties jalonnent leur parcours, dans les dix jours que dure cette résistance active. Après leur passage triomphant à Forcalquier, c’est l’arrivée à Digne d’où les mots d’ordre républicains sont envoyés à toutes les communes, la rencontre des Mées où la troupe gouvernementale abandonne le terrain. C’est le repli sur Saint-Etienne-les-Orgues pour le plus prestigieux des chefs insurgés, Ailhaud dit de Volx, les autres ayant donné l’ordre de dispersion. Saint-Etienne-les-Orgues a alors le triste privilège d’être le dernier bastion de la résistance : Ailhaud et ses hommes au nombre de trois cents affrontent un second détachement de l’armée gouvernementale. Des insurgés sont tués, d’autres, nombreux, faits prisonniers, mais il n’y a pas de morts dans l’armée régulière. Ailhaud défait, se réfugie avec quelques fidèles dans la montagne enneigée. Il y reste quelque temps avant de gagner Marseille où, arrêté et jugé, il est condamné à la déportation au bagne de Cayenne. Dans le département, la répression est très sévère : on peut lire les noms des trente- quatre insurgés de Saint-Etienne dans la liste des condamnés à des peines diverses.

La commune, quant à elle, subit le rude contrecoup de cette répression le maire-notaire-usurier dont la maison avait été pillée par des insurgés du village (ce qui montre bien qu’il existe un lien entre lutte sociale et lutte politique), intente un procès à la commune à la tête de laquelle il se trouvait et le gagne en appel. Celle-ci est donc contrainte de lui payer une somme considérable, dette dont elle portera le poids pendant quarante ans. Une autre conséquence de la répression, c’est la soumission totale des édiles au nouveau pouvoir et la peur qui règne dans tous les foyers : à Saint-Etienne-les-Orgues, on construit une fontaine dédiée à Napoléon III sur une place qui portera son nom pendant une vingtaine d’années.

Ces événements, s’ils étaient bien connus des historiens, étaient très souvent ignorés de la majorité des Français, même et surtout dans les lieux où ils s’étaient produits. C’est pourquoi j’ai souhaité, dans la région où j’ai choisi de vivre, les faire connaître en écrivant ce livre: « Saint-Etienne-les-Orgues et la gloire de la Montagne. Notables et gens du peuple face au coup d’Etat de 1851 ».
 

Gisèle ROCHE-GALOPINI

Avis

Aucun commentaire client pour le moment.

Donnez votre avis

Saint-Etienne-les-Orgues et la gloire de la Montagne, Notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851, G. Roche-Galopini

Saint-Etienne-les-Orgues et la gloire de la Montagne, Notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851, G. Roche-Galopini

Saint-Etienne-les-Orgues et la gloire de la Montagne, Notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851 - Une étude de Gisèle Roche-Galopini sur les notables et gens du peuple face au coup d’État de 1851. Association 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines.

Donnez votre avis

Les clients qui ont acheté ce produit ont également acheté...