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Les moissons - Frédéric MISTRAL. Classique de la poésie mistralienne vulgarisée sous une nouvelle traduction, qui se veut respectueuse du rythme et de la poésie du texte d'origine, par Alain VIAU. Auto-édition.
Type | Broché |
Année | 2021 |
Langue | Français + Occitan Provençal |
Pages | 156 |
Format | 15 x 22,8 cm |
Distributeur | Alain VIAU |
ISBN | 979-8-48845-738-6 |
Les moissons - Frédéric MISTRAL
Traduction par Alain Viau
Cette nouvelle traduction (2021) en vers français permet de redécouvrir et d’apprécier la poésie de Frédéric Mistral, lauréat du Prix Nobel de littérature de 1904. Ce poème est une véritable étude ethnographique de la vie des moissonneurs de son temps. Il décrit avec beaucoup de poésie l'organisation du travail des moissonneurs, le rôle de chacun, les relations entre eux, leurs repas et leurs fêtes.
Frédéric Mistral témoigne une affection particulière pour les glaneuses car c’est en faisant la glaneuse que sa mère, par ailleurs fille du maire de Maillane, a connu son père, un riche fermier.
Il est l’un des rares à avoir détaillé les différentes variétés de blés anciens provençaux dont certaines ont disparues et d'autres ont été retrouvées avec bonheur après plus d'un siècle de sélection de semences plus productives mais moins savoureuses, moins résistantes et moins bien adaptées au climat du pays.
Cette édition bilingue, avec le texte original en provençal et une nouvelle traduction d’Alain Viau, en vers français en regard, permet à tous d’apprécier la poésie de Frédéric Mistral et sa profondeur de vue.
Tout au long de ce Chant, nous sommes immergés dans le monde rural provençal du 19ème siècle.
Cette nouvelle édition bilingue conserve la graphie mistralienne originale. Une nouvelle traduction en vers français respectant le rythme et la poésie de Frédéric MISTRAL est proposée en regard.
Auto-édition, bilingue Français et Provençal.
L'auteur :
Frédéric MISTRAL, né à Maillane en 1830 où il décède en 1914, lauréat du prix Nobel de littérature en 1904, est à l'origine d'une œuvre immense écrite en provençal.
Traducteur : Alain VIAU
Extrait:
Se couchon d’ouro e se lèvon matin,
An pas li costo en long ; la matinado,
Dis lou prouvèrbi avanço la journado,
E la meissoun se’ n cop’s entamenado,
Fau pas cerca d’alongui pèr camin.
Arriba’u champ, quiton si camisolo,
Queto afecioun ! devourisson li blad,
Que siegon clar, espés o tout gibla
Rèn ié fai rèn, lou voulame s’afolo,
E vai d’un vanc, rounflo que fai trambla.
Couchés de bonne heure et levés matin,
Ils n’ont pas les côtes en long ; Matinée,
Dit le proverbe, avance la journée,
Et la moisson, une fois entamée,
Il ne faut pas s’attarder chemin.
À peine au champ, adieu les camisoles,
Quelle ferveur ! Ils dévorent les blés,
Qu’ils soient tous tordus ou clairs ou épais.
Rien ne leur fait, la faucille s’affole,
Va d’un trait, rafale qui fait trembler.
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