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La montagne Sainte-Victoire : Un atelier du paysage provençal de Constantin à Cézanne - Jean-Roger Soubiran

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La montagne Sainte-Victoire : Un atelier du paysage provençal de Constantin à Cézanne - Jean-Roger Soubiran. La montagne Sainte-Victoire apparaît dans les deux premiers tiers du XIXe siècle comme un laboratoire où se mettent en place de nouvelles formules du paysage français, pour devenir le motif indispensable d'un paysage-type, puis un élément fondateur de l'identité provençale. Bénézet.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2006
LangueFrançais
Pages136
Format25 x 27 x 1,9 cm
DistributeurÀ l’azard Bautezar
LabelÉditions Bénézet
ISBN2-9522367-3-9

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La montagne Sainte-Victoire : Un atelier du paysage provençal de Constantin à Cézanne - Jean-Roger Soubiran

Anthologie de ce motif pictural de Jean-Antoine Constantin à Cézanne.


La montagne Sainte-Victoire participe à cette incessante transformation du paysage et du regard qui s'opère au XIXe siècle. Parce qu'elle intervient dans cette fréquentation de la lumière, elle apparaît comme un laboratoire où se mettent en place de nouvelles formules, comme un élément-clé, sinon fondateur, du paysage provençal. Loin du sublime des Alpes, c'est par sa monumentalité sereine, sa force d'apparition, son éclat, que la Sainte-Victoire a conquis les peintres provençaux - notamment Constantin, Granet, Loubon, Grésy, Guigou, Monticelli... - généralement épris de stabilité. L'anthologie offerte ici illustre la prise de possession de la montagne par les artistes et leur défi à diversifier la vision. Accompagnant le lecteur dans cette quête du sacré dont la montagne est le support, l'auteur se livre à un démontage complexe des œuvres - à la fois plastique et symbolique - pour en faire découvrir le sens. La lecture alchimique qu'il donne de la démarche cézannienne apporte une autre dimension à la production consacrée à la Sainte-Victoire.
Désormais, les artistes du XXe siècle, engagés dans le défi de sa représentation, ne pourront la percevoir qu'au travers du filtre cézannien plus ou moins avoué, de sorte que peindre la Sainte-Victoire sera une manière de s'affronter à la fois à la montagne et au maître qui l'a immortalisée. Aussi, La montagne Sainte-Victoire, un atelier du paysage provençal de Constantin à Cézanne, se propose d'être un jalon utile dans la connaissance d'un motif essentiel à la création du maître d'Aix.

La maquette de cet ouvrage est merveilleusement élégante, on y retrouve principalement les maîtres insuffisamment contemplés qui précédèrent l'aventure de Cézanne. Constantin, un taiseux de l'Ancien Régime qui campe en contrepoint d'une foule en liesse la silhouette de la montagne et le départ d'une Montgolfière (page 27). Des lavis de Granet d'une incroyable légéreté (page 48), “une synthèse de la structure et de l'atmosphère”. La Sainte-Victoire de Prosper Grézy depuis la route de Vauvenargues (page 89) : des gris bleutés, des ocres, des nuages frangés et de menus promeneurs.
Auteur en 1992 d'une thèse et d'une exposition majeures sur Le Paysage Provençal, autrefois conservateur au musée de Toulon, Soubiran complète les voies frayées en 1989 par Bruno Ely. Un peu comme à Fontainebleau ou bien du côté d'Honfleur, La Montagne d'Aix est à ses yeux un foyer-laboratoire où se mirent en place de nouvelles formules. Cézanne s'adressait ainsi à Vollard : “Les temps sont très variables : parfois de beaux soleils, suivis inopinément de temps gris lourds et ardoisés”. Alain Paire.


Éditions Bénézet.


L'auteur:

Jean-Roger Soubiran, Professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université de Poitiers, a dirigé les musées de Cannes (1982 à 1984) et de Toulon (1984 à 1997). Après s'être consacré au Symbolisme du Midi - Gustav Adolf Mossa (Ediriviera 1984) ; Valère Bernard (Jeanne Laffitte 1988), il a ouvert son champ de recherches à l'étude du paysage et à l'art contemporain, organisant plus de cinquante expositions et réalisant près de cent articles.
Avec la publication en 1992 du livre Le Paysage provençal et l'Ecole de Marseille avant l'Impressionnisme (R.M.N.), accompagné d'une exposition décisive au musée de Toulon, l'auteur figure parmi les pionniers de la réhabilitation du paysage dans l'histoire de la peinture française au XIXe siècle. Ayant contribué à Peintres de la Couleur en Provence (R.M.N. 1995), puis à Gustave Courbet et la Franche-Comté (Somogy 2000) - il est à l'origine du colloque international Histoire et représentations des marais occidentaux du Moyen-Age à nos jours, organisé à Poitiers (Somogy 2002).
Il a aussi publié "L'Œuvre des Martin - L'utopie d'une Provence éternelle" (Fage 2005, musée de Digne) et "Dunes de la Pointe de Grave à l'Adour" fin 2006 aux éditions Le Festin en Aquitaine.


Critique:
Sainte-Victoire est le motif de prédilection de Paul Cézanne. Il va la peindre plus de 80 fois et va créer ainsi ce mythe, cette légende, cette figure indissociable du paysage du Pays d'Aix. Mais bien avant lui, des artistes tels que Marius Granet ou Constantin vont se servir de cette montagne comme un "laboratoire" pour tester une nouvelle approche du paysage. Ainsi, Sainte-Victoire apparaît dans la peintures des artistes aixois dans les deux premiers tiers du XIX°. Cézanne avec sa force picturale va continuer et approfondir les recherches de ces prédécesseurs. C'est ce que propose cet ouvrage, de découvrir les étapes de la création, de la révélation de Sainte-Victoire "de Constantin à Cézanne".
Aujourd'hui, un peintre qui décide de peindre Sainte-Victoire ne peut vraiment le faire qu'à travers la vision de Cézanne. Peindre Sainte-Victoire c'est affronter quelque part l'artiste qui l'a révélée.
Avis de Lunedor, publié le 4 mai 2016 sur Babelio 

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La montagne Sainte-Victoire : Un atelier du paysage provençal de Constantin à Cézanne - Jean-Roger Soubiran

La montagne Sainte-Victoire : Un atelier du paysage provençal de Constantin à Cézanne - Jean-Roger Soubiran. La montagne Sainte-Victoire apparaît dans les deux premiers tiers du XIXe siècle comme un laboratoire où se mettent en place de nouvelles formules du paysage français, pour devenir le motif indispensable d'un paysage-type, puis un élément fondateur de l'identité provençale. Bénézet.

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    Je l'ai feuilleté, ça me semble bien.



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