Élément(s) ajouté(s) récemment
Aucun produit
Liens à visiter
CD-3760040380353
Neuf
2 Eléments
En stock
16,00 €
Corne d’aur’Oc - Brassens chanté en langue d’Oc - Le CD volume 2 avec les chansons de Georges Brassens traduites en Occitan languedocien par Philippe Carcassés, et certains titres en instrumental, avec les instruments traditionnels occitans.
Type | CD |
Année | 2007 |
Durée | 46 min - 14 chansons |
Langue | occitan (languedocien) |
Distributeur | AURA Productions |
Label | Occitania Produccions |
Code Distributeur | 803 532 |
Corne d’aur’Oc - Volume 2 - Philippe Carcassés (CD)
Brassens chanté en langue d’Oc
Les chansons de Georges Brassens traduites en Occitan (plus précisément en dialecte languedocien oriental) par Philippe Carcassés, ainsi que certains titres en instrumental, avec les instruments traditionnels (hautbois du Bas-Languedoc, cornemuse ‘Bodega’, flûte de pan ‘Frestèu’ et accordéon diatonique).
Ce volume 2 de Corne d’Aur’Oc propose les grands succès de Georges Brassens en langue d’Oc (L’orage, Les passantes, Supplique, La mauvaise réputation…) mais aussi des chansons moins connues (Carcassonne) et des instrumentaux à découvrir. Philippe Carcassés au chant, au hautbois du Languedoc et à la boudègue, Daniel Rey à la guitare et Marie Frinking à l’accordéon diatonique, donnent à cet enregistrement une couleur très originale.
Brassens en langue d'Oc, interprété dans la langue de l'étang de Thau par trois artistes de Sète qui relèvent le défi : interpréter le grand Georges en langue d'Oc. A consommer comme une macaronade, à la baraqueta, comme on dit à Sète !
Occitania Producions
Paroles et musiques: Georges Brassens sauf 7 (paroles de Gustave Nadeau) et 8 (paroles d'Antoine Pol).
Toutes les chansons sont adaptées en occitan "sétois" par Philippe Carcassés; sauf "La suplica" (Anselme Roumieu et Philippe Carcassés). Cependant, elles sont volontairement adaptables dans d'autres formes d'occitan : Alors... cantatz ! Son per vautres.
Les musiciens:
Philippe Carcassés : Chant, hautbois du Languedoc, bodega, frestèu
Daniel Rey : Guitare, banjo
Marie Frinking : Accordéon diatonique
Direction artistique : Patric
Enregistrement, mixage, gravure : Jean-Michel Poisson
Photo Brassens : Bernard Baraillé
Photo intérieure : Dominique Jamelin
Graphisme : Pierre Calvi / Yann Febvre
Titres :
1. Un bel camèl
2. Mamà Papà
3. La balada del mond nascuts dins un endrech
4. Hautbois de mon coeur (instrumental)
5. Los esclòps d Elena
6. Afar de faussari
7. Carcassona
8. Las passantas
9. Embrasse-les tous (instrumental)
10. L'auratge
11. La marrida reputacion
12. Franc que vos deve respectar
13. La prière (instrumental)
14. Suplica per estre enterrat a la plaja de Seta
Extrait:
Article critique:
CORNE D’AUR’OC … Et folk !
On a traduit, adapté, chanté Brassens en tant de langues (une quarantaine, selon les spécialistes), dans le monde entier, qu’on en oublie parfois celle de son Occitanie natale. Certes, Brassens lui-même servit le français et s’en servit de manière exclusive, mais allez savoir, sans ce terreau, si son français eût été aussi savoureux, aussi riche et mémorable. Corne d’Aur’Oc, en tout cas, pose la question. Et affirme la grandeur d’une langue méprisée.
Corne d’Aur’Oc est aussi un trio, composé de Marie Frinking à l’accordéon, Daniel Rey à la guitare, Philippe Carcassès au chant, quand il ne sonne pas du hautbois du Languedoc (sorte de grosse cabrette). Par ailleurs Philippe, qui a traduit et adapté les textes de Brassens en occitan, est un des accompagnateurs de Patric, historiquement l’un des tout premiers chanteurs occitans (aux côtés de Marti, Mans de Breish, Verdier et quelques autres). Toujours en activité comme artiste, à la scène et sur disque, le même Patric a produit les disques (trois albums à ce jour) de Corne d’Aur’Oc sur son label indépendant Aura, avec Occitania Productions.
Quand on demande à Philippe Carcassès pourquoi il a choisi le répertoire de Brassens comme base de cette aventure, il répond sans ambages « Parce que je voulais attirer l’attention sur la langue et la culture occitanes. Elles sont systématiquement sous-estimées, voire méprisées, y compris même en Languedoc et dans les autres régions d’Occitanie. Je trouve cela dommage et même injuste. Alors j’ai eu l’idée, pour franchir l’obstacle, de me servir de l’œuvre de Brassens, que d’autre part j’aime beaucoup, comme des millions de gens. »
Le résultat est décoiffant comme un vent d’autan. Certes, Corne d’aur’Oc n’est pas le premier à décliner le Tonton Georges dans la langue de Bernat de Ventadorn – on songe à André Chiron, bien connu pour cela, voire à Claude Marti lui-même ; mais ici, l’instrumentation – voire la sonorité – est celle d’un groupe folk, au répertoire traditionnel du centre de la France, à l’instar de La Bamboche ou de La Chavanée de Montbel, célèbres dans les années 1970.
Essayez, pour commencer, les instrumentaux sonnés comme à la cornemuse, sur les airs de Bécassine et d’À L’ombre du cœur de ma mie. Et continuez, afin d’apprendre un petit peu d’occitan tout en vous offrant un grand plaisir, par admirer les mots dans des titres comme Las Amors del temps vielh ou Lo Moton de Panurgi (vous voyez, c’est facile !). On entendrait bien une vielle à roue pour compléter le dispositif, et on suggérerait bien à Philippe Carcassès de tenter semblable traitement sur les œuvres de Nougaro et de Ferré, autres « candidats » possibles.
En attendant, on souhaite à Corne d’aur’Oc d’être programmé dans quelques-uns de ces festivals Brassens qui ont trop souvent tendance à réinviter les copains… d’abord.
Article de Jacques Vassal.
Aucun commentaire client pour le moment.
emballage soigné et livraison rapide.