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Auteurs/Artistes

La langue d'oc devant l'école (1789-1951) - Hervé Terral

L-9782859103835

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La langue d'oc devant l'école (1789-1951) entre lutte et répression, la place accordée à l'occitan dans l'enseignement (Textes choisis) - Hervé Terral. Anthologie commentée de textes retraçant les débats en France sur la place des langues régionales et en particulier de l'occitan à l'école, de la Révolution française au vote de la loi Deixonne en 1951. Textes & documents, IEO edicions.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2005
LangueFrançais
Pages350
Format16 x 22,5 cm
DistributeurIEO edicions - IDECO
LabelCollection Textes & documents
ISBN978-2-85910-383-5

Plus d'infos

La langue d'oc devant l'école (1789-1951) - Hervé Terral

entre lutte et répression, la place accordée à l'occitan dans l'enseignement (Textes choisis).

Anthologie commentée de textes retraçant les débats en France sur la place des langues régionales et en particulier de l'occitan à l'école, de la Révolution française au vote de la loi Deixonne en 1951.


De la Révolution française à la loi Deixonne (1951) : voici une anthologie de textes retraçant l'incessante bataille menée au niveau institutionnel pour ou contre la présence des langues régionales dans l'école. On y retrouvera les plaidoyers célèbres de Mistral, Jaurès, Perbosc, Mouly, les prises de position surprenantes d'un Charles Nodier ou d'un certain Charles de Gaulle (oncle du général), les propositions éclairées d'un Savinien, mais aussi, les rapports d'inspection assassins, les déclarations ambigües des politiques, etc... Deux siècles de lutte permanente pour aller vers une reconnaissance, par la France, de sa richesse linguistique. Une bataille qui, de nos jours encore, est loin d'être gagnée.


Le long cheminement historique qui va de l'idée de "tolérance", hier avant tout religieuse, à l'affirmation contemporaine d'authentiques "droits culturels", à travers les textes premiers du débat sur la place de la langue d'oc dans l'école.

Préface de Robert Lafont.

Collection Textes & documents, IEO edicions.

L'auteur:

Hervé Terral est né en 1950 à Versailles, d’un père biterrois et d’une mère nîmoise. Il est aujourd’hui professeur de sociologie à l’université Toulouse-le-Mirail. Il a auparavant exercé comme professeur de psychopédagogie et de philosophie en école normale et en IUFM. Ses travaux de recherche portent sur l’enseignement professionnel, la formation des maîtres, la citoyenneté - ce dernier champ ouvrant sur la question des "langues de France". Ouvrages parus aux PUF, L’Harmattan, CNDP, INRP...


Cet ouvrage recense et commente de nombreux textes sur la question dont la liste ci-dessous suffit à dire l’intérêt de les voir réunis. Textes de Charles Nodier, du baron Trouvé, de Gabriel Tarde, de Frédéric Mistral, de Jean Jaurès, de Philippe Pétain, de Célestin Freinet, d'instituteurs et d'auteurs anciens de manuels...


Table des matières:

Instruction publique et francisation linguistique, p. 67.

P. Bernadau, Lous dreitz de l’ome (10 septembre 1790), p. 69.
G. Lavabre, La Garisou de Mariano (oct. 1792), p. 74.
Baron Trouvé, Description de l’Aude (1818), p. 78.
F. Pariset, L’instruction en Lauraguais (1867), p. 85
Rapport d’inspection (Tarn, 1856), p. 92.
Comité d’Instruction Publique de Cahors, interdiction du patois, p. 97.
Ch. Nodier, Conte fantastique (1834), p. 99.
Dupleich, Préface (Dictionnaire patois/français), 1834, p. 106.

Combats politiques : la République une ou plurielle ? p. 111.

Pétition pour les langues provinciales (1870), p. 116.
Michel Bréal, L’enseignement du français et le patois (1878), p. 129.
M. Bréal, Discours à la fête des félibres (1890), p. 133.
P. Passy, Lettre à P-D. Lafore (1903), p. 136.
G. Tarde, Lettre aux instituteurs (1899), p. 138.
F. Mistral; Discours de 1875 à Montpellier, p. 140.
F. Mistral, Lou Prouvençau dins lis escolo (1898), p. 145.
A.Sourreil, A la ligue de l’Enseignement (1899), p. 147.
F. Pécaut, Textes sur les patois (1889-1905), 150.
J. Jaurès, Textes sur les patois(1909-1911), p. 158.

Pratiques scolaires , p. 169.

F. Mistral, Lou signe (1894), p. 175.
D. Terrade, le Sinhal (1929), p. 178.
S. Lacoste, Origine des dialectes locaux (1902), p. 180.
S. Lacoste, 2e ex. de leçons( Manuel du maître) p. 183.
J. Tournié, L’idiome d’Arnaud-Guilhem (1886), p. 188.
Mme Gelado, institutrice à Carbone (1896), p. 194.
J. Roundou, Proverbes de Barèges (1914), p. 196.
A. Perbosc, Contes populaires (1914), p. 200.
A. Perbosc, Le fin valet/ le fi ballet (1914), p. 210.
E. Petit, L’école et la « petite patrie » (1901), p. 214.
Villeneuve-Savinien, Enquête sur l’Oc (1911) p.219..

« Vingt fois sur le métier », p. 247.

Ligue pour la langue d’oc à l’Ecole (1924), p. 253.
Anatole de Monzie, circulaire du 14 août 1925, p. 255.
Lettre à un Barde (1927), p. 259.
G. Balagayerie, Le patois à l’école (1925), p. 264.
P. Lhande, Les parlers régionaux (1925), p. 266.
A. Perbosc, Les langues de France à l’école (1926), p. 268.
Ph. Pétain, Mistral et la renaissance provençale (1942) p. 284.
G. Ripert, documents pour l’enseignement (1940) p. 285.
La langue d’oc à l’école (1941-1942),p. 287.
E. Mouly, l’oc à l’escòla (1942)., p. 292.
Calelhou, L’oc dans la formation des maîtres (1942) p. 308.
Discours de Jean Cassou (1945), p. 318.
E. Cabanas, D’un ensenhament regionalista (1946), p. 321.
C. Freinet, Lettre du 30 octobre 1947, p. 327.
Loi Deixonne, (1951), p. 331.

Conclusion, Per jòia recomençar (1951), p. 3


Présentation par Gérard Bodé:
Depuis les travaux de Jean-François Chanet, il n’est plus possible d’évoquer systématiquement et automatiquement les rapports entre la langue nationale et les parlers régionaux comme une « guerre des langues », comme disait Louis-Jean Calvet, ou, pis encore, comme un « génocide culturel », selon l’expression de Philippe Joutard. En effet, au-delà des gesticulations rhétoriques des divers protagonistes, la réalité paraît bien plus complexe. L’ouvrage d’Hervé Terral, consacré à la place de l’occitan à l’école depuis la Révolution jusqu’à la loi Deixonne de 1951, le rappelle fort opportunément. Dans cette anthologie de textes choisis, l’auteur, malgré un parti pris affirmé en faveur des langues régionales, présente un tableau neutre de la politique des langues de l’État français et des aspirations régionalistes occitanes de diverses tendances. Dans son introduction, il montre la multiplicité des approches possibles. La plus classique et la plus fréquente présente l’État français tentant d’imposer la langue nationale, symbole de l’unité du pays, et cherchant par ailleurs à éradiquer les usages langagiers différents, l’un des instruments privilégiés de cette politique étant l’école primaire. Néanmoins, la langue nationale, langue dominante culturellement prestigieuse, exerce aussi une véritable fascination et rencontre l’adhésion de couches importantes de la population. Selon l’esprit du XIXe siècle, plus ou moins consciemment entretenu par les pouvoirs publics, dans cette hiérarchie des langues, le français, outre son impact culturel évident, est aussi l’instrument des communications et des ascensions sociales. L’attitude des populations « à idiomes » est donc ambivalente et H. Terral, dans sa préface en forme d’« ego-histoire », rappelle que ses parents ne lui ont jamais parlé en occitan. Des courants intellectuels tel celui illustré par le félibrige en Provence, sans remettre en cause le rôle du français, ont tenté de démontrer l’importance de l’occitan comme « langue culturelle » ancestrale, égale en dignité et en valeur à la langue française. Mais les positions n’étaient pas figées et l’évolution ne se limite pas à une succession de périodes « laxistes » en matière de politique linguistique (la Monarchie de Juillet, les débuts de la Troisième République) et de périodes « volontaristes » (la Convention montagnarde, le Second Empire, l’entre-deux-guerres). On constate plutôt, pour reprendre le titre d’un chapitre de l’ouvrage de J.-F. Chanet, le passage d’une « impossible éradication à la reconnaissance nécessaire », aboutissant à la loi Deixonne du 11 janvier 1951, véritable « édit de tolérance » linguistique.

Pour illustrer ses propos, H. Terral rassemble quarante-quatre textes groupés en quatre sections, deux pour la politique linguistique en général et deux pour la politique et les pratiques scolaires. À côté de textes officiels (circulaire d’Anatole de Monzie du 14 août 1925, loi Deixonne de 1951) ou administratifs (extraits du registre de délibérations du Comité d’instruction publique de Cahors, 1834, ou de l’enquête Fortoul de 1856), le corpus se compose essentiellement de mémoires, de discours (Mistral, en 1875 ; Bréal, 1890 ; Cassou, 1945), de lettres (Tarde, 1899 ; Freinet, 1947) et de réflexions (Bréal, 1878 ; Pécaut, 1889-1905 ; Jaurès, 1909-1911) reflétant la multiplicité des approches du phénomène linguistique. On y trouve aussi bien des diatribes prônant l’extinction des patois que des défenses enflammées en faveur de leur enseignement, en passant par des prises de position plus modérées fondées sur des arguments plus scientifiques et politiques. En raison de l’abondance des témoignages disponibles, il était difficile de choisir des textes permettant de rendre compte de toute l’étendue de la question. L’auteur semble y être assez bien parvenu. Mais cet ouvrage démontre sans doute aussi, voire surtout, la nécessité de poursuivre et d’approfondir les investigations en la matière, notamment par un recours plus systématique aux dossiers d’archives, tant locales que nationales, afin de pouvoir aborder cet aspect sans doute essentiel de la politique scolaire française avec un esprit serein reposant sur une documentation irréprochable. Une anthologie, en raison de son caractère éclectique et de l’arbitraire des choix effectués, en dépit de l’intérêt des éclairages qu’elle propose, ne saurait remplacer une analyse historique effectuée selon les règles de l’art.

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