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L-9782917111475
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Dins la boca dau pòble d’Òc (Dans la bouche du peuple d’Oc) - Notes au fil des jours, au fil de moments qui rythmaient la vie de l'écrivain Max Rouquette alors âgé d'une trentaine d'années et médecin de campagne (1942-1945): le quotidien de la condition humaine, et la matière de ses oeuvres à venir, élément important de sa recherche d’un style nouveau d’écriture occitane. L'aucèu libre.
Type | Broché |
Année | 2018 |
Langue | Français + Occitan |
Pages | 92 |
Format | 10 x 17.5 cm |
Distributeur | L'aucèu libre |
ISBN | 978-2-917111-47-5 |
Dins la boca dau pòble d’Òc - Max Rouquette
(Dans la bouche du peuple d’Oc)
Notes au fil des jours, 1942-1945.
Les instantanés recueillis sous le titre "Dins la boca dau pòble d’Òc" entre 1942 et 1945 dans cinq livraisons de Terra d’Oc ont été pour Max Rouquette un élément important de sa recherche d’un style nouveau d’écriture occitane. Ce sont des notes prises au vol, au fil de moments qui rythmaient la vie de l’écrivain alors âgé d'une trentaine d'années et médecin de campagne: visites auprès des malades, parties de chasse, rencontres de personnalités villageoises remarquables par leur comportement surprenant, etc.
Ces découvertes à fleur de bouche composent, à petites touches, une fresque dont l’humilité confine à la grandeur. Elles donnent à voir et à entendre le plus quotidien de la condition humaine, qui s’en trouve ainsi magnifié, élevé au rang de figures exemplaires. Ce sont des croquis jaillis du regard aiguisé du médecin. L'oreille du poète s'y montre aussi attentive aux bonheurs de langue.
Ces chroniques montrent Rouquette attentif à écouter et à imiter. Ce dernier exercice représentant sans doute, au-delà de ses effets les plus immédiats, l’occasion d’approfondir et d’enrichir une écriture. Ce goût du « pastiche » va ainsi bien au-delà de la simple plaisanterie. La virtuosité qu’il révèle accompagne l’émergence d’une voix trouvant ses marques de tous les apports qu’elle sait déchiffrer en profondeur et assimiler avec originalité à son profit.
Édition bilingue de Philippe Gardy, avec le concours de Jean-Guilhem Rouquette: texte occitan suivi de sa traduction française.
En illustration, quelques belles photographies en noir et blanc de Georges Souche.
Éditions L'aucèu libre.
Préface:
Max Rouquette, écrivain et médecin, notes au fil des jours.
La revue occitane Terra d'Oc, créée en 1940 pour prendre la suite d'une autre publication similaire, Oaitania, avait pour ambition de couvrir l'actualité culturelle, littéraire et politique de l'ensemble des pays d'oc. L'histoire de cette publication qui connut des fortunes diverses entre 1940 et 1945, a été faite par Jean Fourié dans un article détaillé auquel on pourra se reporter. Max Rouquette en fut l'un des collaborateurs réguliers, aux côtés d'autres écrivains tels que Charles Camproux, Marcel Carrière, Robert Lafont, Léon Cordes, Georges Reboul et bien d'autres. En 1942, quand il y donna la première chronique intitulée Dins la boca dau pòble d'Oc (en français : Dans la bouche du peuple d'Oc), Max Rouquette était âgé d'une trentaine d'années. Depuis peu médecin « de campagne » dans la moyenne vallée de l'Hérault, il résidait alors dans la petite ville d'Aniane, non loin de son village natal, Argelliers, et de ce lieu chargé d'histoire qu'est Saint-Guilhem-le-Désert, au débouché des gorges de l'Hérault [...]
Extrait:
"Diluns de Pentecosta. Caça au singlar a Argelièrs. Un vièlh solitari es partit drech davant el tant de camin qu'a trapat. L'an mancat, benlèu tocat. Nos tòrna pas. Lo menaire de la caça demanda : 'Los chins l'an quitat, o ié son encara après ?' Responsa : 'Ié son encara, mas s'entend pas pus res perdequ'a trescolat'. Dins lo sens etimologic : es passat de l'autra man de la còla. Coma lo soleu."
"Lundi de Pentecôte. Chasse au sanglier à Argelliers. Un vieux solitaire est parti droit devant en prenant le premier chemin qui s'offrait à lui. Ils l'ont peut-être raté, peut-être touché. Il ne revient pas vers nous. Le chef de la chasse demande : 'Les chiens l'ont abandonné, ou sont-ils toujours après lui ?' Réponse : 'Ils sont toujours après lui, mais on n'entend plus rien parce qu'il est passé de l'autre côté'. Au sens étymologique : il est passé de l'autre côté de la colline. Comme le soleil."
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livre intéressant
Dins la boca dau pòble d'òc - Philippe Gardy - Chronique occitane de Marie-Jeanne Verny sur la radio FM-plus
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