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Cronica de quauques jorns ordinaris - Chronique de quelques jours ordinaires - Miquèla Stenta. Montpellier, encore ce matin, pour quelques affaires de l'association des professeurs d'occitan. La collègue qui a tant de peine de partir à la retraite. Une autre, jeune, qui me demande conseil pour noter une copie du bac ... huit chances sur dix, ou deux malchances sur dix. L'aucèu libre.
Type | Broché |
Année | 2023 |
Langue | Français + Occitan Languedocien |
Pages | 110 |
Format | 10 x 17.5 cm |
Distributeur | L'aucèu libre |
ISBN | 978-2-917111-81-9 |
Cronica de quauques jorns ordinaris - Chronique de quelques jours ordinaires - Miquèla Stenta
5 juillet, mercredi
Montpellier, encore ce matin, pour quelques affaires de l'association des professeurs d'occitan. La collègue qui a tant de peine de partir à la retraite. Une autre, jeune, qui me demande conseil pour noter une copie du bac. Ma fille qui a besoin d'une avance de deux mois de loyer et qui reste muette sur sa situation familiale.
... huit chances sur dix, ou deux malchances sur dix.
5 de julh, dimècres
Montpelhièr, aqueste matin encara, per quauques afars de l'associacion das professors d'occitan. La collèga, que li fa tant pena de partir a la retirada. Una autra, jove, que me demanda mon vejaire per notar una còpia de bac. La filla, qu'a de besonh que li avance dos meses d'afèrma, e que demòra muda sus sa situacion familiala.
... uòch bonas sòrts de dètz, o doas malas sòrts de dètz.
Regard orthographique de Florian Vernet. Traduction française de l'auteur.
Éditions L'aucèu libre.
L'auteur:
Miquèla Stenta, sétoise, passa deux décennies dans le Limousin, à proximité du château de Ventadour, ce qu'explique peut-être l'inspiration troubadouresque. Depuis plus de cinquante années, elle pratique « l'activisme culturel ». Elle a publié sur la société médiévale (elle a aussi conçu concerts et spectacles), la littérature moderne (ouvrages et articles), et des écrits plus personnels.
Note de l'éditeur:
La première partie de ce texte autobiographique est le journal d'un cancer. Parfois l'auteure est très sévère et peut paraître injuste pour la médecine et les médecins. Mais il faut lire ce texte comme le témoignage d'un ressenti, d'un vécu, d'un parcours de soins toujours très difficile pour la malade, et non comme un jugement. Un tel ressenti mérite d'être connu, y compris du personnel soignant.
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