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Revue des Langues Romanes - Tome 92 (1988 n°1)
Tome 92 de la « Revue des langues romanes » (revue de linguistique, de littérature et de philologie romanes): "Le roman de Flamenca", premier volume de l'année 1988 (PULM).
Type | Broché |
Année | 1988 |
Lenga | Francés + Occitan |
Pages | 232 |
Format | 14 x 22 cm |
Distributeur | PULM |
Label | Revue des Langues Romanes |
ISSN | 0223-3711 |
Revue des Langues Romanes - Tome 92 (1988 n°1)
Tome 92 de la « Revue des langues romanes » (revue de linguistique, de littérature et de philologie romanes): "Le roman de Flamenca", premier volume de l'année 1988 (PULM).
Revue des langues romanes - Tome 92 - Année 1988 n° 1
Le roman de Flamenca
Premier volume annuel 1988 de la revue de linguistique, de littérature et de philologie romanes, éditée par les Presses Universitaires de la Méditerranée (PULM).
La Revue des langues romanes, désormais plus que centenaire, continue à exploiter les riches terrains de la philologie des langues romanes, au sens classique du terme, et du texte littéraire occitan.
Ce premier numéro annuel de 1988 est consacré aux études sur le roman de Flamenca
Kay Sarah : « Le Roman de Flamenca et le problème du déjà dit » in : Revue des langues Romanes : T.92-1, Presses Universitaires de La Méditerranée, Montpellier, 1988, p.41-60
« En quittant Fénice pour se rendre en Angleterre, Cligès
lui dit :
“Mes droiz est qu'a vos congié praigne com a celi cui je sui toz.”
(4281-2)
Ce départ plonge tout le monde dans une mélancolie rêveuse :
“mes Fenice est sor toz pansive”
(4295), car elle se trouve confrontée au problème qui nous préoccupe, celui du déjà-dit ou du déjà-écrit.
Quel est le statut de ces dernières paroles de celui qu'elle aime ? Relèvent-elles d'un discours banal, conventionnel, et, partant, usé (v. 4389) ?
N'importe qui pourrait se servir de cette expression, dont le sens, effrité par l'usage fréquent, ne l'engagerait à rien :
“Car tiex i a qui par losange dient nes a la gent estrange,
Je sui vostres, et quanque j'ai,
si sont plus jeingleor que jai.”
(4391-4)
Est-ce donc la convention qui aurait dicté ce congé de Cligés, ou bien s'inspirerait-il de l'Amour qui seul serait assez puissant pour accorder à Fénice ce qu'elle désire, le cœur son ami ?
“Nule rien fors Amors ne voi qui cest don me poïst franchir.”
(4374-5)
Tout son long monologue consiste à “prouver” (v. 4377) que Cligés est « sincère », et à reconnaître qu'en lui montrant son cœur il a emporté le sien.
Si Fénice parvient à se convaincre de ce qu'elle ne
demande pas mieux que de croire, le texte de Chrétien n'est pas d'un optimisme univoque sur cette question. »
Editeur: Presses Universitaires de la Méditerranée (PULM).
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