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Elva (Lhi Elvès dins la prima guèrra mondiala) - n° 8 - Alberto Bersani - Franco Baudino

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Elva (Lhi Elvès dins la prima guèrra mondiala) - n° 8 - Alberto Bersani - Franco Baudino. Les elvois dans la première guerre mondiale. Gli elvesi nella prima guerra mondiale. Chambra d'Òc.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2005
LangueOccitan, italien, français, anglais.
Pages96
Format15 x 21 cm
DistributeurChambra d'Òc

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Elva (Lhi Elvès dins la prima guèrra mondiala) - Alberto Bersani - Franco Baudino

Les elvois dans la première guerre mondiale. Gli elvesi nella prima guerra mondiale. The involvement of the people of elva in the first world war.


Il y a quatre-vingt dix ans, le 24 mai 1915, l'Italie entrait dans ce que les historiens appelleront « la première guerre mondiale ». Un conflit sanglant et dévastateur que le Pape Bénoît XV condamna comme « l'inutile carnage ». Tout commença en août 1914 avec l'assassinat à Sarajevo de l'Archiduc François Ferdinand, héritier au trône d'Autriche-Hongrie...


Éditions Chambra d'Òc.



Extraits de la version française:

Il y a quatre-vingt dix ans, le 24 mai 1915, l’Italie entrait dans ce que les historiens appelleront «la première guerre mondiale». Un conflit sanglant et dévastateur que le Pape Bénoît XV condamna comme “l’inutile carnage”.
Tout commença en août 1914 avec l’assassinat à Sarajevo de l’Archiduc François Ferdinand, héritier au trône d’Autriche-Hongrie. Le conflit se déclara et s’étendit de manière fulgurante, brûlant tout sur son passage et finalement sans résoudre aucun des problèmes qui l’avaient déclenché: au contraire, il créa plutôt des problèmes nouveaux, dont certains sont encore sans solution. Finalement, cette première guerre mondiale ne fit que créer les conditions de la deuxième, encore plus ravageuse et qui impliqua vraiment la planète entière, et les civils autant que les militaires.
Certains historiens voient d’ailleurs ces deux conflits comme les chapitres d’une seule grande «guerre des 30 ans».
L’Italie en avril 1915 avait signé l’accord de Londres par lequel elle se rangeait aux côtés de France, Grande Bretagne et Russie, en quittant la Triple Alliance qui l’avait jusque là liée à l’Autriche et à l’Allemagne. Ce renversement d’alliance ternit certes son prestige, bien que, en politique internationale, les valeurs soient toujours fort relatives. La nouvelle alliance fut encouragée par le nationalisme interventionniste et par les irrédentistes, qui voulaient parfaire l’unité nationale en prenant Trente et Trieste à l’Autriche. Par ailleurs, le nouveau Pacte ouvrait des possibilités nouvelles à l’expansion italienne dans les Balkans et en Méditerranée orientale. Il y avait enfin en faveur de l’intervention le sentiment répandu que l’Italie en entrant dans le jeu allait contribuer à faire sortir la guerre , commencée l’année précédente, de la phase statique qu’elle connaissait, en créant une rupture déterminante dans l’équilibre des alliances et des forces en présence: dans ces conditions, le dénouement allait être rapide, et le conflit se serait terminé en l’espace de quelques mois. Tout ce calcul se révéla faux, et toutes les prévisions futiles, comme inutile se révéla l’opposition de Giolitti.
Le résultat furent trois ans et demi de lutte et d’engagement extrêment lourds, qui causèrent la mort de 615.000 hommes et firent surgir d’immenses problèmes politiques, économiques et sociaux qui, malgré la victoire, firent surface dans l’après guerre, et débouchèrent finalement sur le fascisme.
A côté de cette interprétation réaliste, il y en a une autre, plus idéaliste. Le conflit fut perçu par certains comme un holocauste, non pas comme un massacre. Le rachat d’un peuple italien qui par le combat regagnait sa dignité et son orgueil après des siècles de servage. La guerre était donc le creuset dans lequel l’Italie sortie de la lutte pour la libération et l’unité nationale ne se bornait pas à ramener au coeur de la patrie les villes de Trente et Trieste, mais allait surtout refondre ses nombreuses différences régionales en une identité nationale unique [...]


Le caractère particulier d’Elva - joyaux caché dont la beauté vient autant de la nature que de l’oeuvre de l’homme - a inspiré bien des écrits. Il n’est donc pas difficile de retracer son histoire: depuis la légende des origines (quatre bandits en fuite) au passage des Romains (la pierre emmurée sur la paroi de l’église paroissiale), de la longue seigneurie des Marquis de Saluzzo à l’affirmation de la maison de Savoie. Ces pouvoirs extérieurs ne purent jamais toutefois mater un fort désir d’autonomie qui dura dans les siècles, et fut reconnu pendant le régime des Marquis par les Statuts qui concernaient toute la moyenne et haute vallée, avec des privilèges particuliers pour Elva, confirmés par cette Franchisa Magna de 1475 qui définissait les Elvois «aborrentes servitutem et amantes libertatem instinctu naturali» (détestant la servitude et aimant la liberté par instinct naturel).
A la grande Histoire font pendant les vicissitudes d’une société forcée par la géographie même à de longues periodes d’isolement, et donc tenue de s’organiser seule pour faire face à tous les défis. Cet isolement n’empêcha pas aux Elvois de s’inventer un métier -celui de «cavié», ou collecteur de cheveux, presque unique au monde – qui poussa les gens d’Elva loin de chez eux, en Italie et en Europe, jusqu’à établir un réseau commercial reliant Elva à Paris, Londres, Berlin ou New York.
Tout ceci est bien connu et documenté, nous ne reprendrons donc ici que quelques exemples pour faire un portrait de ce qu’était la société d’Elva au moment de la première guerre mondiale.
Des témoignages précieux ont été recueillis par Nuto Revelli dans deux de ses livres-enquête: «L’anneau fort» et «Le monde des vaincus». De ce dernier nous tirons quelques passages du récit fait par Daniele Mattalia, un paysan né à Elva en 1897, à Nuto Revelli en 1973. Il y a tout ce qui peut nous aider à comprendere la vie des Elvois en 1915.

[...]

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Elva (Lhi Elvès dins la prima guèrra mondiala) - n° 8 - Alberto Bersani - Franco Baudino

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    Precieux et riche.. Il faut encore éditer d'autres livres memoriels sur nos anciens de la montagne.



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