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Auteurs/Artistes

Alvernha - Flor Enversa (MP3)

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8 Eléments

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Alvernha - Troubadours d'Auvergne du XIIe et XIIIe siècles - Album numérique (à télécharger en version MP3) du groupe Flor Enversa qui interprète les chants de six troubadours et d'une trobairitz (dame troubadour).

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Fiche de données

TypeMP3
Année2016
Durée67' 09''
LangueOccitan
FormatNumérique MP3
DistributeurFlor enversa

Plus d'infos

Alvernha - Flor Enversa (version numérique à télécharger)

Troubadours d'Auvergne du XIIe et XIIIe siècles

Pour leur quatrième album, le groupe Flor Enversa vous emmène à la découverte des troubadours en Auvergne aux XIIe et XIIIe siècles à travers les chants de six troubadours et d'une trobairitz (dame troubadour).

Sur une zone recouvrant les départements actuels du Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme, ancienne Auvergne et Velay, voici un florilège parmi les chansons de cette région qui nous sont parvenues dans les manuscrits : Peire d'Alvernha, Peirol, Peire Cardenal, Ponç de Capduelh, Monge de Montaudon, Perdigon, et la trobairitz (femme troubadour) Na Castelosa.

Ces chants sont accompagnés de pièces instrumentales improvisés ou de chansons jouées aux instruments comme cela se faisait à l'époque, et de récits.

Attention! Il s'agit de l'album en version numérique, qui se présente sous la forme de fichiers MP3 à télécharger. Assurez-vous d'avoir le logiciel nécessaire à la lecture (lecteur MP3).


A noter que la version CD (avec livret comportant tous les textes et les traductions) est également disponible ici.

Auto-produit par Flor Enversa.


Le groupe:

Flor Enversa réalise un travail d'archéo-lutherie, reconstitution des instruments par rapport aux sources de l'époque, et fait revivre ces chants avec les sons qui les ont portés.


Du duo aux ensembles plus élargis, Flor Enversa (la fleur inverse, d'après une chanson de Raimbaut d'Orange) c'est une passion partagée autour des chants de troubadours. Ils chantent la lyrique courtoise des troubadours, et emmène son public 800 ans en arrière, dans l'Occitanie du Moyen Âge, dans ces cours du sud de la France habitées par la cortesia et la fin’amor.

Les troubadours y composent poésie et musique en langue d’oc, et proposent dans leurs chants un nouvel art de vivre guidé par l’amour. Ils louent jeunesse, beauté, générosité, courage, instruction et intelligence, sincérité et noblesse de cœur, qui embellissent la dame désirée, le troubadour lui-même et son chant.

Thierry Cornillon: chant, récitant, flûtes, frestel et rote
Domitille Vigneron: chant & vièles à archet
Olivier Féraud : luth roman, vièles à archet & guiterne

Titres:

1 Lo camin de Riom (improvisation)                             1'51
2 Mas aventur’e siey mestier                                   1'10
Extraits de « Abril issi’ e mays intrava » (Avril s’en allait et mai arrivait) - Raimon Vidal de Besalu.  Novas (nouvelle), début XIIIe s.
3 Us guays conortz me fai guaymen far (instrumental)                     3'26    
(Arrangement Flor Enversa d'après la chanson de Ponç de Capduelh)                        
4 Us guays conortz me fai guaymen far                             7'14    
Ponç de Capduelh (Pons de Chapteuil, ... 1190-1220...)                                
5 Tot l`an mi ten Amors de tal faisso (instrumental)                      1'56
(Arrangement Flor Enversa d'après la chanson de Perdigon)
6 Tot l`an mi ten Amors de tal faisso                                7'57
Perdigon (...1192-1212...)    
7 vida du Monge de Montaudon                                2'13
8 Fort m'enoja, si 1'auzes dire                                    5'45
Monge de Montaudon (Moine de montaudon ou Pierre de Vic, 1143-1210)     
9 Mout avetz fach lonc estatge                                    7'25
Na Castelosa (début XIIIe s) (contrafactum d'après Estat ai com om esperduts - Bernard de Ventadorn, arr. Domitille Vigneron)    
10 Un sirventes novel vueill comensar                              7'53
Peire Cardenal (1188-1278)         
11 Mielhs c'om no pot dir ni pensar (instrumental)                       2'48
(arrangement Flor Enversa d'après la chanson de  Ponç de Capduelh)                        
12 Dejosta-ls breus iorns e-ls loncs sers                              11'07
Peire d'Alvernha (...1149-1170...)      
13 Lonh de Domnas (Improvisation)                                2'09
14 Nuills hom no s'auci tan gen                                   5'16
Peirol  (…1188-1222…)  


Durée totale : 67'09



Les troubadors:

Peire d'Alvernha (Pierre d’Auvergne) est un troubadour auvergnat (né vers 1130 et décédé vers 1190) dont plus de 200 œuvres nous sont parvenues. Son style, le trobar clus, est souvent ésotérique et complexe. Il est le premier troubadour mentionné par son nom dans la Divine comédie de Dante.
La vida de Peire le dépeint comme un chanteur accompli et le meilleur compositeur d’alors de mélodies pour vers. Le fameux Chantarai d'aquest trobadors contient une tornada finale indiquant sa nature musicale, bien que sa propre mélodie n’ait pas survécu. Globalement, la musique de Peire est davantage mélismatique que la musique typique des troubadours, et elle mime le style trobar clus de ses paroles.

Peire Cardenal (Pierre Cardinal) est un troubadour né vers 1180 au Puy-Notre-Dame (lo Puei Nostra Domna, aujourd'hui Le Puy-en-Velay, Haute-Loire) ou à Brioude (Haute-Loire), et mort vers 1278, probablement à Montpellier (Hérault), âgé de près de cent ans. Sa vie, comme celle de bien d'autres grands poètes, nous est très mal connue. Son œuvre est riche et satirique. C'est un troubadour engagé, moraliste, rebelle, qui dénonce les mœurs politiques et ecclésiastiques de son époque. Il est l'auteur de beaucoup de sirventès (textes engagés) et de quelques cansons (chansons d'amour).

Sans doute un des plus grands écrivains du Moyen-Âge. « Il était du Velay, de la ville du Puy Notre-Dame, de noble famille, fils d'un chevalier et d'une dame ». Il apprend les lettres et à chanter en vue d'être chanoine à la chanoinerie du Puy. Il quitte les ordres à 23 ans et devient troubadour. Il excelle dans les « sirventès » critique sociale, religieuse et politique. Dans le recueil Tartarassa ni vòutór, l'Altiligérien règle ses comptes avec la puissante église et fait plus qu'égratigner prélats et clercs. Dans le domaine de la poésie, il chante avec le talent de « trouver » des valeurs nouvelles : la « fin'amor », et le « paratge » (noblesse de cœur).
Le sirventès retenu par Flor Enversa parmi les 90 pièces conservées dont trois avec musique « un sirvente novel vueill comensar » revêt la forme d'une requête d'accéder au paradis car s'il bafoue l'église, il croit en la miséricorde divine et à l'intervention de Notre-Dame du Puy : « Par pitié je vous prie dame sainte Marie, de témoigner pour moi auprès de votre fils, pour qu'il prenne père et enfants et les mène où est saint Jean ».

Perdigon: Né dans le Gévaudan d'un père pêcheur de truites au village Lesperon Perdigon (…1192-1212æ) (les points de suspension signifient que l'on a trace de son œuvre ou sa vie sur cette période, mais qu'il a pu naître 20 ans plus tôt et mourir 20 ans plus tard ! – NDLR-) était jongleur et ménestrel (il jouait de la vièle à archet). Son talent à composer vers et mélodies attirèrent l'attention du Dauphin d'Auvergne (Robert 1 er, troubadour). Sa réputation le fit demander par le prince d'Orange (Guillaume de Baux) en Venaissin, ainsi que par Folquet de Marseille, évêque de Toulouse (et troubadour) et par l'abbé de Citeaux, à Rome (pape Innocent III). Ses prises de position et ses alliances avec les croisés contre les Albigeois le discréditèrent auprès de ses bienfaiteurs. Recueilli par Lambert de Montélimar, il finit ses jours à l'abbaye de Silvabela, de l'ordre de Cîteaux.
Quatorze de ses chansons dont trois avec musique (neumes) nous sont parvenues. Flor Enversa livre le chant « tot l'an mi ten amors de tal faisso » (toute l'année l'amour me tient de cette façon). Il exalte le bel amour jusqu'à un quasi mysticisme tenant le cœur du soupirant prisonnier de sa flamme : « que j'ai suivi l'amour tant que j'ai cru bon, jusqu'à ce qu'il me mène en prison ». Et de conclure « pour cette unique qui jamais ne m'aimera, au contraire me tuera en sa douce prison ». Une prison d'amour et d'exclusivité commune à tous les troubadours rêvant, à travers un absolu souvent alibi, parvenir à des fins moins poétiques, ou lassés… de mener l'assaut d'une autre place.

Ponç de Capduelh (Pons de Chapteuil) Pons Le Troubadour seigneur de Fay et de La Voulte, baron de Brion et de Chapteuil (aujourd'hui Saint-Julien Chapteuil). Il fut bon chevalier d'arme, parlait bien, courtisait bien, était beau et instruit.
Les historiens se contredisent sur les dates de naissance et de décès de celui qui avait la réputation « d'un noble baron savant bien trouver, jouer de la vièle et chanter ». Dans son album, Flor Enversa se contente de donner les dates de sa vie artistique (…1190-1220…).
Toute sa vie, il chanta son amour pour Azalaïs de Mercuor. La chanson retenue, parmi les 27 conservées dans les manuscrits, « us gais conort », est un jeu à l'usage abusif et extrême d'un mot au sein de chaque strophe, dont ces mots « fis (fin, parfait, fidèle) » et « mercé » (pitié don d'amour) le tout menant au « joi jauzent » (joie en jouissance). « Une gaie pensée me fait faire gaiement une chanson gaie, un fait gai et une gaie expression. »

Na Castelosa. Cette trobairitz (femme troubadour) fut l'épouse du « Turc de Mairona », seigneur du château de Meyronne (commune de Venteuges). Le nom de turc lui viendrait de sa participation aux 4 e ou 5 e croisade en début du XIII e siècle, et sans doute, à sa réputation d'être extrêmement dur lors des combats. Na Castelosa, féministe avant l'heure, revendiquait, à travers ses vers un amour, pas seulement « fin » pour Armand de Bréon : « je vous aime et j'y trouve ma satisfaction, quoi que tout le monde dise qu'il sied mal à une dame de faire à un chevalier des prévenances d'amour… Je m'imagine sans cesse être au moment de vous posséder. Il n'y a plus de remède à mon mal, je meurs si vous ne voulez le guérir » Son activité poétique s'est déroulée dans le premier tiers du XIII e siècle, concordant avec la présence de la famille de Breon dans des documents de l'époque. Na Castelosa composa quatre cansos dont trois d'attribution certaine. La chanson donnée dans ce disque ne comportait pas de partition dans le manuscrit. Un contrafactum (reprise d'une mélodie existante) d'après Bernard de Ventadorn permet de lui redonner voix et son.



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