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L'àngel que renais - L'ange qui renaît - Franc Bardòu & Paulina Kamakine

L-9791093692579

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L'àngel que renais - L'ange qui renaît - Franc Bardòu & Paulina Kamakine. Poèmas occitans de las quatre mans, avec traductions en français des auteurs et photographies de Franc Bardòu (Édition bilingue). Collection Votz de Trobar n°54, Tròba Vox.

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Fiche de données

TypeBroché
Année2023
LangueFrançais + Occitan
Pages144
Format15 x 21 cm
DistributeurTròba Vox
LabelCollection Votz de Trobar
ISBN979-10-93692-57-9
Code DistributeurVotz de Trobar 54

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L'àngel que renais - L'ange qui renaît - Franc Bardòu & Paulina Kamakine


Poèmas occitans de las quatre mans
avec traductions en français des auteurs et photographies de Franc Bardòu (Édition bilingue)

"Per amor qu’Amar ven primièr,
luènh davant la dolor de viure"
"Parce qu’aimer advient le premier,
loin devant la douleur de vivre"

 « La poésie est voix d’avenir. Elle sublime la vie en y adjoignant beauté et espérance. » Paulina Kamakine est née à Tolosa (Toulouse) en 1989. Bercée entre l’Aude et la Bigorre, elle voyage et écrit. Passionnée par la grande Occitanie — ses paysages, sa culture, sa langue —, l’empreinte linguistique des terroirs d’oc a puissamment influencé son œuvre. « La poésie s’attarde à l’infime, elle est en nous l’arche, le soleil mystique. » Paulina avait un rêve dont elle a fait sa devise : « inonder le monde de poèmes. » Avec Franc Bardòu, ce rêve se poursuit


Collection Votz de Trobar n°54.

Éditions Tròba Vox.


Les auteurs:

Franc BARDÒU, né à Toulouse en 1965, est écrivain en occitan depuis 1989, et collabore aux revues Òc et Lo Gai Saber. Auteur d’une thèse de doctorat sur l’oeuvre et la pensée de René NELLI (1907-1982), Prix Goudouli 2011 de l’Académie du Languedoc pour l’ensemble de son oeuvre poétique, il est membre de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse, ainsi que de l’Academia Occitana, et correspondant permanent de l’Academia Aranesa dera Lenga Occitana. Il est l’auteur de 31 recueils de poèmes actuellement publiés. Très attachée au rythme sur une voie hallucinatoire, sa pratique poétique marie pourtant l’exigence des troubadours avec la fantaisie surréaliste méditerranéenne. Il conjugue la métaphysique gnostique avec des perspectives libertaires qu’il a eu l’envie de partager avec sa jeune consoeur Pauline Kamakine. En prose, il a aussi publié deux recueils de nouvelles, et un roman d’inspiration jungienne.

Née à Tolosa (Toulouse) en 1989, Paulina Kamakine suit des études de langues auprès de diverses universités et associations : anglais, espagnol, portugais, grec, suédois, néerlandais, roumain… Autodidacte en allemand, elle obtient également un Diplôme d’Études Pratiques de Langues (DUEPL) en italien et en russe afin de renouer avec ses racines familiales et linguistiques. Ses études sont ponctuées de nombreuses incursions vers les langues régionales, dont l’occitan. Elle cultive aussi un intérêt pour le breton, le basque, l’alsacien et le franco-provençal. Elle obtient en 2014 un Master II trilingue Sciences Humaines et Sociales (anglais, espagnol, français) – Catégorie : Études Européennes et Internationales, spécialité Stratégies Culturelles, auprès de l’Université d’Albi. Intéressée par le Patrimoine culturel, naturel et immatériel, c’est tout naturellement que sa vie s’oriente vers la Langue d’Oc. Son travail poético-littéraire débute avec l’isolecte de Rivière-Basse, le bigourdan, dont elle hérite par transmission familiale : « la lénco dou co / la langue du cœur ».
Paulina a trouvé, à travers l’expression littéraire occitane, sa vérité. Elle réaffirme souvent d’ailleurs la responsabilité d’une auteure occitane vis-à-vis de sa langue et de sa culture. Conviée à de nombreux festivals, elle anime un peu partout des lectures poétiques afin d’ « adaigar lo monde de poèmas / inonder le monde de poèmes », ce qui était son plus grand rêve. Sensible, son style littéraire se décline en poèmes courts, d’expression lyrique, traduisant souvent un sentiment fort, un enracinement profond et sincère pour son pays d’oc. Ses écrits fleurissent dans divers ouvrages et revues de différents pays, dont notamment Le Voci della Luna (Italia), Gai Saber, OCRevista, Pais Gascon, Lo Diari, Touroum Bouroum (Euskara), MicRomania (Belgique), CAOC (Catalunya)…

Extrait:

De tot biais non auriá servit a res, la vida ;
aquela o mai una autra, aquela o non res mai :
son que l’amor perdura. Mas per quin blanc desèrt,
diga, sus quina tèrra perduda de tristessa ?

Me vòli avalir a fòrça de poèmas,
m’escampilhar lo « ieu » pels limbes de l’oblit,
e m’acontentar d’èsser al solet grat de l’Èsser,
dissolguda l’engana, estòrce’l devenir
dins lo miralh sense uèlh que sense ora m’i espèras.

Dans tous les cas la vie n’aurait servi à rien ;
celle-là ou une autre, celle-là ou plus rien :
car seul l’amour perdure. Mais dans quel blanc désert,
dis-moi, sur quelle terre perdue de tristesse ?

Oui, je veux me détruire à force de poèmes,
éparpiller ce qui est moi au sein des limbes,
et me contenter d’être, au très seul gré de l’Être,
dissous tous les mensonges, tordre le devenir
dans le miroir sans œil où tu m’attends sans heure.

[...]

Fait ai lo vèrs de dreit silenci
per claure tot çò qu’es de claure
per viure enfin çò qu’es de viure
e saborar tota sabor
segon l’art de tota amargor
e de tota sal d’illusions
per traspassar las apaéncias
e las certituds mai bufècas.

Fait ai lo vèrs, sense saber qui
l’acabarà ni l’entendrà
ja qu’al silenci indefinit,
om sap lo tèrme e sas termièras
al crit que non butan pas mai.

J’ai fait ce vers de pur silence
pour clore tout ce qu’on doit clore
et vivre enfin ce qu’on doit vivre,
y savourer toute saveur
selon l’art de toute amertume
et du sel de toute illusion,
pour transgresser les apparences
et les certitudes ineptes.

J’ai fait ce vers sans savoir qui
le finira ni l’entendra
car au silence indéfini
l’on comprend limite et frontière
au cri qu’elles ne poussent plus.

Article critique:

Lorsque j'ai ouvert « L'angel que renais », j'ai immédiatement été charmée par les photos noir et blanc de Franc Bardou, ces statues, ces bas-reliefs représentant des personnages bibliques côtoyant des démons mais aussi des anges. Et puis, en contrepoids à ces portraits sur papier glacé, les poèmes de Paulina Kamakine, lumineuses allégories écrites sous l'aile tutélaire de l'Ange.
En digne héritière des trobairitz, Paulina Kamakine célèbre le sacré et l'amour grâce à la Poésie si nécessaire pour « porter le flambeau de cette terre ».
Le troubadour Bernart Marti écrivait : « qui bels motz lass'e lia de bel'art s'es entremes. » (celui qui sait lacer et lier de belles paroles s'occupe d'un bel art.) Oui, la poétesse lace, enlace, tresse ses mots dans un souffle de liberté qui nous cueille et nous baigne dans l'eau pure de l'Amour.

« Angel que renais, torna a l'alba
sa vocacion tan seminala
de sailar d'amor tota causa,
tot èsser viu, tot païsatge,
fins al grelhar de la mercé. »

Ange qui renaît, rends à l'aube
sa vocation si séminale
de parer d'amour toute chose
tout être vivant, tout espace,
jusqu'au retour de la merci.

L'Amour marche de concert avec l'anarchie du poète, et nous ouvre ce pays « où l'être éveillé refuse enfin obstinément de servir d'absconses illusions. »
Suivant les méandres de la vie, elle nous invite à une traversée parfois obscurcie de ténèbres. L'absence et le deuil se faufilent entre les mots « car si loin sont partis ceux qu'on aimait antan. »
Souffrance et solitude se conjuguent avec l'absence, tout au long de ces vers qui, pour être parfois sombres, sont aussi porteurs d'espérance.
L'écriture ne se montre jamais tapageuse pour célébrer la puissance des sentiments, mais elle peut être impétueuse comme torrent lorsqu'il s'agit d'exprimer ce désir de vivre dans la lumière. « Dans le sourire de la pluie / je retrouve enfin ta lumière »

« Dins lo sorire de la pluèja
Ta lutz adara m'es rendura. »

Je suis allée, avec regret, au plus facile en lisant la traduction française, ma connaissance de l'occitan n'étant que trop fragmentaire mais j'ai goûté au rythme, à la texture de la langue d'oc, notre langue originelle si chère à la poétesse qui proclame : « Descends sur nous, ô notre langue ancienne, sève des anciens, nouvelle source d'eau limpide »

« Davala sus nosautres, ô, lenga
anciana saba dels ancians,
nòva font d'aiga sempre linda. »

« J'ai fait ce vers sans savoir qui / le finira ni l'entendra » nous murmure la poétesse à la toute fin du recueil

« Fait ai lo vèrs, sense saber qui
l'acababarà ni l'entendrà… »

A nous à présent de nous emparer de « ce vers de pur silence » et de le faire entendre.

Critique de Zephirine, publiée le 30 mai 2023 sur Babelio.

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