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Vidas - Philippe Martel

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Vidas - Des hommes et une langue: itinéraires biographiques, XIXe et XXe siècles - Ce livre de Philippe Martel parle des vies de ces hommes et de ces femmes qui, depuis le XIXe siècle, se battent pour défendre et illustrer une langue, l’occitan. Textes édités par Marie-Jeanne Verny et Yan Lespoux. Éditions Lambert-Lucas.

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TypeBroché
Année2018
LengaFrancés + Occitan
Pages360
DistributeurÉditions Lambert-Lucas
ISBN978-2-35935-176-7

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Vidas - Des hommes et une langue: itinéraires biographiques, XIXe et XXe siècles - Philippe Martel


Textes édités par Marie-Jeanne Verny et Yan Lespoux.

Vidas. En occitan, ça veut dire ‘vies’. Ce livre parle de vies, ou de moments de vie. Les vies de ces hommes et de ces femmes qui, depuis le XIXe siècle, se battent pour défendre et illustrer une langue, l’occitan, que le sens commun français ignore, ou ne rêve que de voir définitivement morte, comme tout ce qui n’est pas le français seul. Il y a là des noms connus, en tout cas de ceux qui savent quelque chose sur cette langue et son histoire : Frédéric Mistral, bien sûr, Robert Lafont. D’autres sont moins connus, voire inconnus, mais cela n’enlève rien à leurs mérites. Certains sont des écrivains de valeur (on épargne les autres au lecteur), d’autres des militants. Certains ont suivi des itinéraires curieux, il en est qu’on ne s’attend pas à voir figurer ici ; pour d’autres, on se dit qu’on n’aurait pas forcément aimé les rencontrer. Mais tous, à leur manière, ont participé en leur temps à l’aventure millénaire de la langue et de la littérature d’oc.


Éditions Lambert-Lucas.


L'auteur:
Né en 1951, Philippe Martel est agrégé d’histoire et docteur d’État avec une thèse sur le Félibrige dirigée par Maurice Agulhon. Ancien chargé de recherches au CNRS, il a été professeur à l’Université Montpellier III Paul-Valéry, dans le département d’occitan. Il est l’auteur ou le co-auteur de nombreux articles et livres, dont Les Noms de Montpellier (avec Jacques Bres), 2001 ;  Enseigner la Région (avec Pierre Boutan et Georges Roques), 2001 ; Les Cathares et l’histoire. Le drame cathare devant ses historiens (1820-1992), 2002 ; L’École française et l’occitan ; le sourd et le bègue, PULM, 2007 ;  Les Félibres et leur temps. Renaissance d’oc et opinion (1850-1914), Presses Universitaires de Bordeaux,  2010 ; Mémoires de pauvres. Autobiographies en vers au XIXe siècle (avec Philippe Gardy), GARAE, 2010. Il a publié chez Lambert-Lucas Études de langue et d’histoire occitane, 2015.


Extrait de la préface:

Vidas, les vies, c'est le nom que les compilateurs des « chansonniers » de troubadours réalisés au XIIIe ou au XIVe siècle donnent aux notices biographiques des auteurs qu'ils retiennent dans leurs anthologies. Que ces vidas soient parfois romancées ou qu'elles ne donnent que des renseignement succincts sur celui qui est leur sujet n'empêche pas que c'est à une belle collection de biographies d'écrivains qu'on a affaire. Il n'est donc pas si totalement étonnant que le mot puisse être réemployé pour désigner une collection de biographies d'acteurs de la renaissance d'oc contemporaine depuis le XIXe siècle.
L'idée nous en est venue, à Marie-Jeanne Verny, Yan Lespoux et moi-même, lorsque nous avons constaté au cours de nos recherches respectives la difficulté qu'il y avait à réunir des renseignements biographiques fiables sur les auteurs ou les personnages sur lesquels nous devions travailler. S'il était relativement facile de savoir où et quand ils étaient nés et étaient morts, si l'on pouvait avoir des données bibliographiques sur leur oeuvre, car les outils pour cela existent, si l'on pouvait parfois savoir quel avait été leur parcours professionnel — on sait bien que félibre, occitaniste, écrivain d'oc, ce n'est pas un métier ? — bien d'autres informations fondamentales nous manquaient. De quel milieu social étaient-ils issus ? Quelles étaient leurs opinions politiques ou religieuses ? Dans quel réseau étaient-ils insérés ? Pourquoi s'étaient-ils engagés dans le mouvement de défense et illustration de la langue d'oc ? Autant de questions auxquelles il était le plus souvent difficile de répondre, en dehors des cas privilégiés de certains des plus grands noms de cette histoire : on a de nombreuses biographies de Mistral, qui ne se valent pas toutes et ne répondent pas à toutes les questions. On a quelques biographies pour certains auteurs : sur les fondateurs du Félibrige Roumanille et Aubanel, sur Baroncelli ou d'Arbaud à la génération suivante ; on a des éléments concernant quelques autres dans les introductions à la réédition de telle ou telle de leurs oeuvres, mais pour les obscurs et les sans- grades, comment savoir qui ils étaient ?
En matière de recherche, on est souvent amené à fabriquer soi-même les outils dont on aurait aimé disposer, mais qui n'existent pas. [...]


Extrait:

QUI SONT-ILS ? D'OÙ VIENNENT-ILS ?
LES FÉLIBRES AU XIXe SIÈCLE
Au printemps 1854, quelques jeunes poètes de la région d'Avignon, unis par une pratique commune de l'écriture en langue d'oc, créent une association, souple et informelle, à laquelle ils donnent le nom de Félibrige, eux-mêmes se nommant félibres. Une vingtaine d'années plus tard, galvanisé par le succès rencontré par l'un de ses fondateurs, Frédéric Mistral, le petit groupe est devenu une véritable association, dotée, en 1862, puis en 1876, de statuts en bonne et due forme, et rassemblant bientôt des centaines de membres : pas loin de mille à la veille de la guerre de 14, quatre ou cinq fois plus si on ajoute à l'association proprement dite les groupements locaux, les escolo, qui lui sont affiliés. On peut dès lors commencer à se poser la question de savoir qui sont ces félibres, quel est leur statut social, voire leur parcours biographique : bref, ce qu'ils représentent dans la société méridionale de leur époque. La réponse traditionnelle, plus ou moins implicite, chez les historiens qui ont eu l'occasion de dire un mot à leur sujet, est simple : ce sont des notables conservateurs et ruraux. La réponse non moins traditionnelle des félibres, dès cette époque, est tout aussi simple : « nous ne chantons que pour vous, pâtres et gens des mas », écrit Mistral dès l'invocation de son premier grand poème, Mirèio (1859). Et tout au cours de sa vie il répétera que le Félibrige est né du peuple et « enveloppé dans la langue du peuple comme dans une forteresse ». ll nous a paru intéressant d'essayer d'aller voir, par-delà ces opinions, on le voit, assez tranchées, ce que pouvait être la réalité sociologique de l'association : Quels liens ses membres entretenaient-ils avec les classes populaires occitanophones ? Leur recrutement pouvait-il se comparer à celui de ces sociétés savantes qui élaborent alors un savoir sur le Midi ? Dans les grandes mutations qui secouent la société méridionale au xixe siècle et sapent l'assise de la langue et de la culture d'oc sous leur forme traditionnelle, se placent-ils, socialement parlant, du côté des vaincus, ou du côté de ceux qui tirent leur épingle du jeu ?


Critique de premsa:

Quand un cercaire pren la sieuna retirada, es costuma d’editar un florilègi de sei trabalhs divèrses. Lo libre Vidas, paregut en 2018 es dins aquela dralha : presenta una tièra d’articles de l’istorian Felip Martel (ancian cargat de recèrcas au CNRS e professor au departament d’occitan de l’Universitat Paul Valery de Montpelhièr de 2009 a 2016), especialista de l’espaci occitan. Maria-Joana Verny e Yan Lespoux recampèron aquelei tèxtes : rèndon compte d’un ensem de recèrcas que, de 1973 fins a uèi, pausan un agach clar e scientific sus l’Istòria occitana, luenh dei prejutjats nacionalistas (fuguèsson francés o occitans).

A primièra vista, siam temptats de se dire : « Vaquí un obratge per leis especialistas »… Mai seriá ben daumatge de s’arrestar au lindau ! Lo quite títol nos interpèla, aquelei « vidas » nos fan remontar, segur, ai primièrei biografias fantasmadas dei trobadors, es un convit a passar lo sulhet, a se sarrar dei fremas e deis òmes que marquèron lo passat (e, de fes, l’avenidor). Tot es contengut dins aqueu títol : siam en preséncia d’un trabalh d’istorian que s’apièja sus lei trajectòrias, leis experiéncias que visquèron aqueleis afogadas e afogats de la lenga d’òc. Seguissèm donc de personatges, ai sègles XIX e XX, eng)atjats per la « Causo » coma va disiá Frédéric Mistral en son temps. L’Istòria ambé un grand « I » vista a travèrs lei percors d’aquelei que, dins d’epòcas e de domènis diferents, rescontrèron un jorn la lenga d’òc e ne faguèron quauquaren o pas… I a lei grands noms coma aqueu de l’autor de Mirelha o encara Romanilha, Jasmin, Gélu, Camprós, Nelli, Lafònt, mai tanben Baptista Bonnet, Perbòsc, entre tant d’autrei. Descobrissèm, per exemple, l’estacament a l’occitan d’un dei responsables politics dau Partit Comunista de la debuta dau sègle XX, Vaillant-Couturier, e crosam lei vias asardosas dei nacionalistas d’òc coma Christian de Villeneuve-Esclapon o l’estranh autor anonime de Histoire anonyme de la Guerre des Albigeois. Demoram un pauc sus nòstra fam davant l’abséncia (o quasi, s’i fa referéncia per exemple a Filadèlfa de Gèrda) de figuras femininas, çò qu’es tanben, malurosament, a l’imatge dei movements per la lenga d’òc onte, longtemps, lei fremas foguèron mesas de costat (tan coma dins la societat francesa, en generau). D’alhors l’article d’introduccion sus lo Felibritge au sègle XIX consagra tota una partida a-n-aquela problematica.

Çò que nos marca, en avançant dins lo libre, es la diversitat dei pensadas politicas : de l’extrèma gaucha a l’extrèma drecha, entre lo federalista Perbòsc e lo reialista Romanilha, lei perfius son multiples e se fan lo rebat de tota una societat en movement, en transformacion permanenta. Totei se retròban, pasmens, sus l’aparament e la volontat de desvolopar la lenga. L’obratge de Martel es tanben una aisina preciosa per assajar de compréner la sociologia dei militants : siam davant de generacions d’òmes qu’an sovent coneissut la lenga de familha, mai que mestrejan ben lo francés e pòdon se permetre, justament, de tornar a l’occitan… Fin finala, leis articles recampats, en dessenhant aquela mosaïca de vidas diferentas, teisson un fiu d’ariana que nos es necite de tenir en man, uèi, dins lo laberint dau sègle XXI : Occitania non serà sonque un paure descopatge administratiu tant que i aurà de fremas e d’òmes per portar la lenga e incarnar l’idèa occitana dins tota sa complexitat.

Article de Silvan Chabaud, dins Lo Diari,  18 setembre de 2019.

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Vidas - Des hommes et une langue: itinéraires biographiques, XIXe et XXe siècles - Ce livre de Philippe Martel parle des vies de ces hommes et de ces femmes qui, depuis le XIXe siècle, se battent pour défendre et illustrer une langue, l’occitan. Textes édités par Marie-Jeanne Verny et Yan Lespoux. Éditions Lambert-Lucas.

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