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Me fas cagà – La guerre en occitan - Louis Bonfils dit Filhou. La correspondance de guerre de Louis Bonfils, dit « Filhou » avec son ami Pierre Azéma, deux jeunes intellectuels de Montpellier, entre 1914 et 1916. Préface de Philipe Saurel, Maire de Montpellier. Ampelos éditions.
Type | Broché |
Année | 2014 |
Lenga | occitan (lengadocian) |
Pages | 103 |
Format | 15.5 x 23.5 cm |
Distributeur | Éditions Ampelos |
ISBN | 978-2-35618-087-2 |
Me fas cagà – La guerre en occitan - Louis Bonfils dit Filhou
La correspondance de guerre de Louis Bonfils, dit « Filhou » avec son ami Pierre Azéma, deux jeunes intellectuels de Montpellier, entre 1914 et 1916.
On oublie souvent qu’une grande partie des soldats français durant la grande guerre n’avaient pas le français comme langue maternelle mais s’exprimaient quotidiennement dans une langue régionale.
Louis Bonfils, officier du XVIème corps est de ceux-là : et quelle langue ! l’occitan languedocien d’un félibre énergique, engagé et « grande gueule » : Soui counougut couma l’ouficiè lou mai emmerdant de touta la divisioun.
Doublement patriote, pour la France et pour la langue d’oc, Bonfils se bat au front comme il se bat dans son régiment. Cité pour bravoure un jour, et passé en conseil de guerre un autre (pour avoir pris à partie son supérieur qui insultait les soldats du midi), Bonfils sait que la guerre s’écrit à l’arrière, et il veut donner une vision plus proche de la vérité du front.
Quand Clémenceau, Joffre et le sénateur Gervais accusent les soldats méridionaux d’être responsables de la retraite de Lorraine en Août 1914, Bonfils exhorte ses « pays » à la fierté et au courage et surtout à continuer à parler occitan : « es pas en francimand que pourrès vous rapelà das bords dau Rose ou das serres de las Cevenas. »
Il nous raconte la guerre comme il la voit, les permissions où l’on se repose, « avèn ben manjat, ben begut, parlat en lenga .. » et les visions horribles des cadavres des deux camps : « Pos creire que, quoura pense à-m-acò, soui encara boulegat. »
Tombé au front en 1918, il ne fait pas de doute qu’il a dit à la mort ce qu’il disait à ceux de ses supérieurs ou collègues qui l’importunaient : Me fas cagà !
Préface de Philipe Saurel, Maire de Montpellier.
Ampelos éditions.
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